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Article sur Bilal Bongo : La ‘’Lettre du Continent’’ bientôt traînée en justice par le Gabon
Publié le vendredi 27 novembre 2020  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le porte-parole de la Présidence, Jessye Ella Ekogha
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Pour avoir publié dans son édition du mercredi 25 novembre un article jugé mensonger par la présidence de la République prétendant que le 3e fils d’Ali Bongo, Bilal Bongo Valentin, avait interrompu ses études aux États-Unis pour intégrer la Garde républicaine au Gabon, La Lettre du continent pourrait bientôt se retrouver devant la justice.

La présidence de la République n’a pas du tout apprécié l’article de La lettre du continent paru dans son édition de mercredi affirmant que Bilal Bongo Valentin, 3e fils d’Ali Bongo, a interrompu ses études aux États-Unis pour intégrer en tant que stagiaire la Garde républicaine dirigée depuis avril dernier par le cousin du président. Dans un communiqué publié ce jeudi 26 novembre, le palais dénonce une «allégation mensongère» et annonce qu’il engagera des poursuites judiciaires contre le média qu’il accuse d’avoir fait du « Gabon bashing » son fonds de commerce.

Soupçonnant La lettre du continent de nourrir des «motivations manifestement très éloignées du noble travail journalistique consistant à informer l’opinion en rapportant des faits avérés et non fantasmés», les autorités gabonaises préviennent qu’elles n’entendent plus laisser faire. Aussi, informent-elles que «des poursuites judiciaires seront désormais engagées systématiquement contre toute personne auteure ou complice de cette diffusion, au Gabon et à l’étranger». L’objectif serait d’en finir avec «la diffusion d’informations à caractère mensonger et diffamatoire visant notamment les institutions de la République et les personnes qui les incarnent», justifie la Communication présidentielle.

Au palais, l’on estime en effet que «les libertés d’expression et de l’information, consacrées par la Constitution, ne sauraient justifier que des actes portant atteinte à l’honneur et à la dignité des institutions et des citoyens, tout aussi protégés par la Constitution, demeurent tolérés et impunis».
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