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Immobilier : une demi-sœur d’Ali Bongo échappe de peu à la justice américaine
Publié le mercredi 25 novembre 2020  |  Gabon Review
Justice
© Autre presse par DR
Justice américaine
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Craignant sans nul doute de répondre à la justice américaine sur l’origine de l’argent qui lui a permis de l’acheter en 2001 pour plus de 355 millions de francs CFA en espèces, alors que le gouvernement américain a relancé récemment son opération de lutte contre le blanchiment des capitaux dans l’immobilier, Ounaida Bongo a revendu en août dernier pour 1,1 million de dollars sa maison à Washington.

Après Pascaline Mferri Bongo, la sœur aînée d’Ali Bongo, qui en 2017 avait dû vendre sa luxueuse villa à Beverly Hills, sans nul doute pour des raisons économiques, c’est une autre sœur du président gabonais qui a été contrainte de céder quasiment dans la précipitation sa propriété aux États-Unis. Selon l’enquête publiée lundi 23 novembre par Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), Ounaida Bongo a mis sur le marché de l’immobilier américain en août dernier son «élégante maison de ville de trois chambres». Prix de vente : 1,1 million de dollars, soit près de 554 millions de francs CFA. La transaction aurait été faite en espèces.

Selon le regroupement de journalistes d’investigation, la demi-sœur du président gabonais aurait acquis cette demeure située dans le quartier exclusif de Wesley Heights à Washington en 2001 pour 642 000 dollars, soit plus de 355 millions de francs CFA. Là encore, la transaction avait été faite en espèces. C’est sans nul doute ce qui a décidé l’ancienne conseillère spéciale du chef de l’État à s’en débarrasser au plus vite. D’autant que ces derniers temps, le gouvernement américain a relancé son opération contre la corruption et le blanchiment des capitaux dans le secteur de l’immobilier.

En effet, moins de deux mois avant qu’Ounaida Bongo se décide à vendre sa maison, la justice américaine a saisi à Potomac, dans le Maryland, une propriété appartenant à Yahya Jammeh d’une valeur de 3,5 millions de dollars. Le gouvernement américain qui a déposé plainte soupçonne l’ancien président gambien exilé depuis 2017 en Guinée équatoriale d’avoir acheté sa villa avec de l’argent détourné dans son pays.

La demi-sœur d’Ali Bongo aurait-elle craint de tomber elle aussi dans l’escarcelle de la justice américaine ? A-t-elle eu peur de s’expliquer sur l’origine des fonds lui ayant permis d’acquérir en cash son bien 19 ans plus tôt, ou existe-t-il une autre raison ? Elle n’a pas pu s’expliquer à nos confrères.
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