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La grève des régies financières aurait couté à l’État environ 200 de milliards de FCFA ces cinq derniers mois
Publié le samedi 21 novembre 2020  |  Le Nouveau Gabon
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© Gabon Review par DR
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(Le Nouveau Gabon) - Au cours d’une rencontre avec la presse le 17 novembre, le porte-parole de la présidence de la République Jessye Ella Ekogha a estimé que la grève des régies financières entamées depuis le 13 juillet 2020 « coute environ 30 à 40 milliards de FCFA à l’État par mois ». Ce qui ferait environ 200 milliards de FCFA de retards de recettes pour l’État au cours de ces cinq derniers mois.

Les syndicalistes des régies financières confirment ces pertes et soutiennent même qu’elles ont été minorées. Car, « Les secteurs des douanes et des impôts collectent environ 2 milliards au quotidien. Ce qui revient à environ 60 milliards pour ces deux secteurs seulement par mois sans compter les hydrocarbures », soutient le secrétaire général de Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi), Sylvain Ombindha Talheywa III.

Selon un cadre du Trésor public gabonais, cette perte affecte les ressources de l’État surtout dans un contexte où l’économie gabonaise est considérablement affectée par la crise sanitaire de la Covid-19.

Tout de même, en attendant de voir l’impact réel de cette grève sur les caisses de l’État dans le rapport sur l’exécution du budget du troisième trimestre 2020, l’on constate que l’exécution des recettes hors pétrole a dépassé les prévisions au cours du premier semestre 2020. Selon la note de conjoncture du premier semestre, par rapport à l’objectif annuel et par catégorie, « l’exécution des recettes hors pétrole a été de 117,3% pour les autres recettes, 60,8% pour les droits de douane, 59,0% pour les recettes des comptes spéciaux, 53,4% pour les impôts directs (57,0% pour l’impôt sur les personnes physiques et 51,3% pour l’impôt sur les sociétés) et 32,6% pour les taxes sur biens et services (dont 27,4% pour la TVA) ».

Par ailleurs, les pertes enregistrées ces derniers mois par l’État, à cause de cette immobilisation continue des services publics, n’ont pas encore eu un impact sur les salaires qui ont été régulièrement payés malgré quelques retards déplorés par la Fecorefi.
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