Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Congrès de l’UPG : un nouvel imbroglio
Publié le vendredi 30 mai 2014   |  Gabon Review


Bruno
© Autre presse par DR
Bruno Ben Moubamba, chargé de la communication de l’UPG


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Entre déclaration dite «officielle» et contre-déclaration, à l’UPG la porte est désormais ouverte à toutes les incertitudes. Alors qu’un de ses hiérarques annonçait, mardi 27 mai, le report du congrès de ce parti de l’opposition, le comité d’organisation des assises annoncées s’est, quant à lui, inscrit en faux, confirmant la tenue dudit congrès aux dates prévues.
Décidément, l’Union du peuple gabonais (UPG) est loin de recouvrer sa stabilité d’antan. La formation politique du défunt Pierre Mamboundou, confrontée à des querelles intestines depuis le décès de son chef de file historique, vit au rythme des conflits d’égo. Et la récente sortie du comité d’organisation du congrès national de ce parti de l’opposition, prévu pour juin prochain, vient confirmer le climat nauséabond qui y règne depuis trop longtemps.

En effet, prévu pour se tenir du 6 au 9 juin 2014, le congrès de l’UPG, selon une première annonce du président du Mouvement national des jeunes de l’UPG, Alix Kisito Mulunghibwangue, sur instruction du secrétaire exécutif, Mathieu Mboumba Nziengui, et «en application des statuts et règlements intérieur du parti», avait été reporté sine die. Pourtant, mercredi 28 mai, un jour seulement après l’annonce dudit report, Pélagie Itsana, présidente du comité d’organisation, est monté au créneau contre ce qu’elle perçoit comme «une provocation».

Ainsi, dans un communiqué de presse, elle a tenu à confirmer la tenue du premier congrès ordinaire de l’UPG, aux dates préalablement indiquées au terme du conseil organisé le 24 mai 2014, par le Bureau exécutif, suite à la requête des coordinations fédérales des provinces de l’Ogooué-Maritime, du Moyen-Ogooué, de la Ngounié nord, Ngounié sud et de la Nyanga, de reporter la rencontre.

Pour le comité d’organisation, «la surprenante décision prise unilatéralement (…) sur une chose déjà jugée, par Monsieur Mathieu Mboumba Nziengui, qui s’est entouré de quelques collaborateurs pour faire bonne mesure, est simplement irrecevable». D’autant plus qu’«en considération des dispositions de l’article 14 des statuts, le Bureau exécutif, même élargi aux fédérations comme ce fut le cas en l’espèce, le samedi 24 mai 2014, n’est pas l’organe compétent pour se prononcer sur la convocation ou le renvoi du Congrès, mission dévolue à la Convention Nationale».

Par ailleurs, indique la présidente du comité d’organisation, «la sortie de Monsieur Mboumba Nziengui constitue une provocation intolérable à l’égard de tous, qui a pour but de rechercher l’escalade pour se soustraire sous la protection des pouvoirs publics, toujours bienveillants à son égard, et surtout, pour justifier des sanctions déjà planifiées à l’endroit de certains d’entre nous, qu’il entend écarter des débats à l’heure décisive des choix». Preuve s’il en fallait que la maison de Pierre Mamboundou est désormais en feu et que les pyromanes sont ses propres anciens collaborateurs.

Aussi, s’interroge-t-on au sein de l’UPG : l’actuel secrétaire exécutif aurait-il des choses à cacher qu’il ne souhaite pas être dévoilées lors du congrès, ou serait-il simplement victime du désamour de certains de ses collaborateurs, visible depuis trois ans ? Qu’à cela ne tienne, pour Pélagie Itsana, Mathieu Mboumba Nziengui est invité «à arrêter sa fuite en avant et à se soumettre devant le rendez-vous de l’histoire, qui lui commande de rendre compte aux militantes et aux militants, de sa gouvernance de notre parti, qui lui a échu depuis bientôt trois ans». La rencontre de juin (si celle-ci a lieu) s’annonce donc riche en émotions.

 Commentaires