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Grève des étudiants à l’ITO
Publié le vendredi 30 mai 2014   |  Gabon News


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© Autre presse par DR
Grève des étudiants à l’ITO


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LIBREVILLE - La chorale gabonaise Le chant sur la Lowé est en France où elle participe à la 17ème édition du festival international de chant choral dénommé « Nancy voix du monde », a-t-on appris jeudi auprès des organisateurs.

Ce Mercredi 28 mai 2014, le portail de l’Institut de Technologies d’Owendo (ITO) était barricadé. L’accès était impossible pour l’administration et le corps enseignant. Devant la façade de l’établissement, des pneus brulés, une épave de véhicule et de vieux meubles qui servaient de barrage. Tout autour, des étudiants surchauffés et déterminés à ne pas lâcher du lest.

L’origine de cette irritation est le manque de clarté, selon les élèves, du système LMD tel qu’il est appliqué dans cet établissement.« Comme le prévoit le système LMD ; nous pouvons passés en classe supérieure avec au moins 80% de nos crédits, mais nous constatons que les enseignants et l’administration exigent de valider la totalité des crédits », a dit le porte-parole des étudiants.

Cet institut est censé formé des étudiants en deux ans ; mais ces derniers ; qui constituent la deuxième promotion, ne comprennent pas pourquoi ceux de la première promotion n’ont, jusqu’à ce jour, pas encore reçu leurs diplômes de Brevet de technicien supérieur (BTS).

Face à cette inquiétude, ils ont décidé de manière solidaire d’éclaircir cette affaire. Les étudiants disent ne pas recevoir d’informations de la part de leur administration. « Nous sommes délaissés à nous-mêmes et au risque de retomber sur les mêmes erreurs, les étudiants de la deuxième promotion ont déclenché ce mouvement de grève. Nous les étudiants de la première promotion sommes dans la rue on ne sait pas ce qui se passe ; on ne nous informe pas, on ne fait pas les devoirs et aucune information ne nous parvient de la direction», criait G.S, une étudiante de la première promotion.

Ces étudiants disent aussi ne pas comprendre le fonctionnement des modules et le changement permanent des programmes de l’établissement :« pourquoi est-ce qu’à chaque semestre on doit modifier les modules ? Lors des partielles nous avons un certain nombre de module et lorsque nous arrivons aux rattrapages ces modules sont modifiés et chaque année les programmes changent », a ajouté un autre étudiant en exacerbé. On apprend même que beaucoup d’enseignants valident quarante heures de cours alors qu’ils n’en font que douze.

Le directeur de cet établissement qui tentait de ramener ses étudiants au calme, a reconnu la légitimité des revendications. Il a reconnu les difficultés auxquelles ils font face au quotidien. Le directeur dit avoir déjà saisi la tutelle et que des solutions seront surement trouvées dans l’avenir. Il a tout de même exhorté les étudiants à reprendre le chemin des classes.

Vivement que les autorités regarde ce problème de très près et que la sérénité revienne dans cet institut.

GN/PC/SM/14

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