Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Économie
Article
Économie

Impact du Covid-19 : Jean-Marie Ogandaga participe à une visioconférence initiée par Bruno Le Maire
Publié le mercredi 4 novembre 2020  |  Gabon Review
Jean-Marie
© Autre presse par DR
Jean-Marie Ogandaga a pris part au Caucus africain 2020.
Jean-Marie Ogandaga a présenté les actions entreprises au Gabon dans le cadre de la riposte contre le Covid-19.
Comment


Le 2 novembre, le ministre de l’Economie a participé à une visioconférence avec les ministres des finances, les présidents des institutions régionales et les gouverneurs des banques centrales de France, de l’UEMOA, de la CEMAC et de l’Union des Comores. Initiée par le ministre français de l’Economie, cette séance de travail a permis aux participants de souligner la nécessité de soutenir les politiques et économies des pays en développement fortement impactées par la crise sanitaire.

À l’initiative de Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, des finances et de la relance, informe le le ministère gabonais de l’Economie et de la relance, Jean-Marie Ogandaga a participé le 2 novembre à une séance de travail en visioconférence avec les ministres des finances, les présidents des institutions régionales et les gouverneurs des banques centrales de France, de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et de l’Union des Comores.

En cette période de Covid-19, rappelle le ministère de l’Economie, l’impact de la crise économique au niveau des trois zones «a été massif et les réponses rapides portées par les gouvernements et les banques centrales ont été décisives pour y faire face». «Les participants à la réunion ont souligné la pertinence de la réponse multilatérale pour soutenir les politiques des pays en développement, notamment à travers les financements d’urgence proposés par les institutions financières internationales», indique le communiqué du ministère.

Les participants se sont félicités du prolongement de l’initiative pour la suspension du service de la dette, initiée dans le cadre du Club de Paris et du G20. Le G20 et le Club de Paris devraient adopter un cadre commun de traitement de la dette. Une perspective appréciée par les ministres des Finances, les présidents des institutions régionales et les gouverneurs des banques centrales qui ont rappelé «l’importance de bénéficier de plans de soutien agréés et coordonnés au sein de chaque zone, ainsi que d’une bonne coordination entre les partenaires techniques et financiers notamment, le FMI et la Banque mondiale».

Soutenabilité de la dette et report du Plan d’action anti-blanchiment

La nécessité de maintenir une trajectoire de dette soutenable et de mobiliser des sources de financement à long terme a été rappelée au cours de cette rencontre. Les participants «ont insisté sur la nécessité de la bonne mise en œuvre des programmes de soutien afin de garder le cap d’une croissance inclusive et soutenable et de préserver la confiance des partenaires». A juste titre, ils ont «salué l’organisation d’un Sommet sur le financement des économies africaines à Paris en mai 2021 pour réfléchir ensemble à ce sujet et y apporter une réponse», précise le communiqué.

La lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme ayant été perturbée par la crise sanitaire, les participants ont approuvé le report d’un an de l’échéance du Plan d’action anti-blanchiment, qui devait arriver à son terme en décembre 2020. «Ils ont également donné leur accord à l’adhésion de la Commission de surveillance du marché financier de la CEMAC (COSUMAF) et du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers de l’UEMOA (CREPMF) en tant que membres du Comité de liaison anti-blanchiment (CLAB)».

Par ailleurs, ils ont souligné la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures permettant de renforcer l’intégration régionale, «facteur de résilience et de solidarité des États face aux chocs exogènes, dans un contexte sécuritaire régional difficile et un environnement économique international incertain». La prochaine rencontre aura lieu d’ici la fin du premier semestre 2021.
Commentaires


Comment