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Caroline Lachowsky fait de la science au Gabon sa question
Publié le jeudi 29 mai 2014   |  Gabon Review


Caroline
© Autre presse par DR
Caroline Lachowsky fait de la science au Gabon sa question


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Conduite par Caroline Lachowsky, «Autour de la question», l’émission quotidienne de RFI qui pose de façon ludique les questions qui agitent nos sociétés en mutation, de l’hémisphère nord ou sud, se pose au Gabon, en vue de se pencher, du 2 au 5 juin prochain, sur les «recherches scientifiques» en cours dans le pays.

Pour la première fois à Libreville, Caroline Lachowsky et son équipe enregistreront en public, notamment à l’Institut français du Gabon (IFG) quatre numéros de leur célèbre émission «Autour de la question», qui permet de faire le tour, à 360° et de façon ludique, des questions qui se posent aujourd’hui dans les sociétés en mutation des deux hémisphères de la planète.

Il s’agira pour la journaliste de Radio France internationale, selon un communiqué de presse, de s’interroger, en compagnie de chercheurs et d’experts, sur les recherches scientifiques en cours au Gabon. Des observations spatiales aux galeries souterraines, de la forêt du bassin du Congo à la préservation des éléphants et des grands singes, en passant par la recherche de pointe sur les maladies tropicales, la grande question sera : comment avance la recherche au Gabon aujourd’hui ? Quelles sont les pistes et les avancées scientifiques ? Le communiqué de presse ci-dessus cité décline l’agenda ci-après du passage au Gabon de l’équipe de l’«Autour de la question».

Programme du lundi 2 au jeudi 5 juin 2014

Lundi 2 juin à 15h10 (heure de Libreville) – enregistrée le samedi 31 mai à 17h, «pourquoi observer le Gabon» (vu de l’espace et jusque dans le sous-sol de la forêt) ? Comment les images satellites de l’AGEOS permettent-elles d’assurer le suivi et la surveillance environnementale de l’immense forêt du bassin du Congo ? Comment faire remonter du sous-sol de cette forêt une préhistoire méconnue et une biodiversité à nulle autre pareille ? Le Gabon vu d’en haut et d’en bas.

Avec : Etienne Massard, directeur de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (AGEOS), secrétaire général de la Présidence et Richard Oslisly, archéologue, découvreur des grottes dans le sous-sol de la forêt gabonaise.

Mardi 3 juin à 15h10 (heure de Libreville) – enregistrée le lundi 2 juin à 17h, «quelles recherches sur les maladies tropicales ?». Le CIRMF de Franceville est le seul laboratoire haute sécurité du continent africain où se mènent des recherches de pointe sur les maladies tropicales et notamment sur le virus Ebola. À l’hôpital Albert Schweitzer de Lambaréné, des recherches sur le paludisme sont également en cours. Rencontre avec des spécialistes de ces maladies tropicales émergentes.

Avec : Eric Leroy, chercheur de l’IRD, directeur du Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF), spécialiste du virus Ebola et Akim Ayola Adegnika, co-directeur du Centre de Recherche de l’Hôpital Albert Schweitzer de Lambaréné.

Mercredi 4 juin à 15h10 (heure de Libreville) – enregistrée le mardi 3 juin en public, à 17h, «pourquoi faire des parcs nationaux au Gabon ?» Autour de plusieurs problématiques liées à la protection de la biodiversité. Comment préserver l’immense bassin forestier du Congo ? Comment protéger cette incroyable biodiversité animale, végétale et humaine ?

Avec : Lee White, professeur, biologiste anglo-gabonais, directeur des parcs nationaux du Gabon et Joseph Okouyi, conservateur-chercheur pour l’Agence Nationale des parcs nationaux.

Jeudi 5 juin à 15h10 (heure de Libreville) – enregistrée le mercredi 4 juin à 17h, «comment vivent les grands singes ?» Gorilles au dos argentés, chimpanzés, mandrills, macaques… tous ces singes vivent encore dans les forêts du bassin du Congo. Mais pour combien de temps ? Comment les protéger ? Comment les étudier ?

Avec : Barthélémy Ngoubangoye, chef de service du Centre de Primatologie de Franceville, Clémence Poirotte, étudiante en thèse à Bakoumba, étudie le lien entre parasitisme et socialité chez les mandrills au sein du Mandrillus Project et Alfred Ngomanda, directeur de l’Institut de Recherche en Ecologie Tropicale (IRET).

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