Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Société
Article
Société

UOB : La part de vérité d’un enseignant accusé de «manquements graves à l’éthique et la déontologie»
Publié le mercredi 28 octobre 2020  |  Gabon Review
Université
© Autre presse par DR
Université Omar Bongo (UOB) de Libreville
Comment


L’avocat d’un enseignant de l’Université Omar Bongo (UOB), visé par un conseil de discipline, a tenu à le défendre. Pas très tendre avec le recteur de l’UOB, qui n’a pas qualité à convoquer un conseil de discipline, Nicaise Ondo Nguema affirme que son client n’a «jamais été ni mis-en-cause, ni entendu par le conseil de discipline de l’UOB pour des faits prétendus de manquements graves à l’éthique et la déontologie».

Mis en cause par un conseil de discipline censé se tenir le 23 octobre, un enseignant de la Faculté de droit et des sciences économiques (FDSE) de l’Université Omar Bongo (UOB) a tenu à rétablir la vérité, par la voix de son avocat. Ce dernier a notamment insisté sur le caractère illégal du conseil de discipline convoqué par Mesmin-Noël Soumaho, même si celui-ci ne s’est plus tenu. Selon le conseil de l’enseignant mis en cause, «le ministre en charge de l’Enseignement supérieur est la seule autorité administrative compétente à saisir le conseil de discipline via le recteur».

Or, «le conseil de discipline qui devait siéger le 23 octobre a été irrégulièrement convoqué parce qu’initiée à la diligence du recteur de l’université et non à la diligence du ministre de l’Enseignement supérieur», a expliqué Nicaise Ondo Nguema, le 27 octobre à Libreville. Selon l’avocat, qui n’a pas souhaité donner l’identité de son client, «en agissant en lieu en place du ministre en charge de l’Enseignement supérieur, le recteur, probablement mal conseillé, s’expose à des poursuites judiciaires sur le fondement de l’article 165 du code pénal (délit d’usurpation de titre)». L’enseignant de la FDSE devait se présenter devant le conseil de discipline pour répondre des faits de manquements graves à l’éthique et la déontologie.

«Informé de cette procédure, j’ai, en date du 22 octobre, après m’être constitué, demandé au recteur de me communiquer les pièces du dossier qui contiennent les récriminations retenues contre mon client», a affirmé Nicaise Ondo Nguema. Or, ces pièces n’ont pas été communiquées à l’avocat. «La communication des pièces à la partie adverse est un droit fondamental sans laquelle l’affaire ne peut être examinée par le conseil de l’université siégeant sous la forme d’un conseil de discipline. Mon client n’a jamais été ni mis-en-cause, ni entendu par le conseil de discipline de l’UOB pour des faits prétendus de manquements graves à l’éthique et la déontologie. En conséquence, il n’a jamais été sanctionné», a conclu le conseil de l’enseignant de la FDSE.

A ce qu’il semble, la raison de ce conseil de discipline était l’échange verbal violent entre l’enseignant en question et un collègue, sur la triste réalité à la FDSE, où «les enfants d’autrui attendent des soutenances depuis 2015».
Commentaires


Comment