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Accès à l’espace Schengen : Le plaidoyer de Moukagni Iwangou pour le Gabon
Publié le lundi 26 octobre 2020  |  Gabon Review
Moukagni
© Autre presse par DR
Moukagni Iwangou présentant le «Plaidoyer de Libreville», le 24 octobre2020
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Du fait de la crise du Covid-19 l’Union européenne (UE) n’a autorisé, le 30 juin, que 4 pays africains à accéder à l’espace Schengen en promettant de réactualiser sa short list dont le Gabon ne faisait pas partie. S’exprimant à ce propos, Moukagni Iwangou a livré un plaidoyer pour le Gabon intègre désormais cette short list au regard de la tendance baissière de sa courbe évolutive.

Le Covid-19 a divisé le monde. Sans solution pour soi-même, rappelle le président du parti Union et solidarité (US), «l’ouverture à autrui est devenue une menace, et le repli sur ses frontières, le rubicond protecteur que nul n’a plus le droit de franchir». A ce titre, retrace Jean De Dieu Moukagni Iwangou, le 30 juin 2020, l’Union européenne (UE) s’est prononcée sur l’éligibilité des ressortissants de chaque Etat auprès duquel elle est accréditée, à voyager vers l’espace Schengen. Concernant l’Afrique, 4 Etats (l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et le Rwanda) recevaient l’autorisation de visa.

Soumise à actualisation tous les 15 jours, cette liste restait ouverte au bénéfice des pays comptant moins de 16 cas pour 100 000 habitants sur une durée cumulée de 7 jours. S’adressant au Premier ministre, aux ministres des Affaires étrangères et de la Santé ; à l’ambassadeur haut représentant de l’UE ainsi qu’aux ambassadeurs de France, d’Allemagne, d’Espagne et d’Italie au Gabon ; tout comme au représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies (Onu), à celui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Gabon et au Chef du Bureau régional de la Francophonie en Afrique centrale pour la facilitation, Moukagni Iwangou a livré un plaidoyer pour que le Gabon intègre cette short list.

«La situation du Gabon donne à constater qu’on guérit autant qu’on contracte le virus»

Dans ‘’Le plaidoyer de Libreville’’, exposé à la presse le 24 octobre, le président de l’US présente des tableaux de bord renseignant à la fois sur l’évolution épidémiologique du Gabon sur la période du 14 mars 2020 à ce jour, sur la situation comparée du Gabon à celle de ses voisins immédiats puis sur la situation comparée du Gabon à celle des 4 pays Africains éligibles aux critères d’accès sur le territoire de l’espace Schengen.

«J’incline à penser que la politique prudentielle adoptée par le gouvernement gabonais en faveur du dépistage de masse, de la prise en charge des cas diagnostiqués, du niveau de guérison de ces cas, et de la sécurisation des déplacements sur le territoire de la République gabonaise, appelle à traiter la situation du Gabon avec un regard nuancé», a déclaré Moukagni Iwangou qui, se fondant sur les chiffres de l’OMS, assure que le Gabon est un exemple de réussite dans cette lutte.

A ce titre, il a invité le Gabon et l’UE à «reprendre le dialogue, au bénéfice et dans l’intérêt de deux Peuples, en vue de leur rétablir respectivement le droit de visa, et consolider une tradition séculaire d’échange et de solidarité qui les a toujours liés». Alors qu’il y a en Europe une tendance au rebond, Moukagni Iwangou indique que l’objectif est que les populations du Gabon gardent le droit de visa. «Le Gabon est un pays de 2 millions d’habitants, il n’y aura jamais un péril démographique du fait de la migration gabonaise. Les Gabonais de manière raisonnable vont en France quand cela leur paraît nécessaire et bien souvent les populations cibles c’est des étudiants ou travailleurs qui vont en spécialisation», a-t-il conclu.
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