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Un an de prison ferme pour les braconniers de Franceville
Publié le mercredi 28 mai 2014   |  Gabon Review


Criminalité
© Autre presse par DR
Criminalité faunique : de nouvelles arrestations à Franceville


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La bande de braconniers arrêtée le 24 avril 2014 et comptant des récidivistes qui jouissaient alors de l’impunité, a finalement été jugée et a écopé de la prison ferme, assortie d’amendes et d’une interdiction de séjour au Gabon.

Le 24 avril dernier, une bande de braconniers ayant en leur possession des défenses d’éléphants avaient été interpellée grâce aux efforts synergiques de la Direction provinciale des Eaux et Forêts, des Forces de Police nationale et de l’ONG Conservation Justice. Face ce qui paraissait comme une impunité du fait de l’ampleur du phénomène dans la province du Haut-Ogooué, l’on apprend d’un communiqué, ce mardi 27 mai 2014, que trois des coupables ont été condamnés à 1 an de prison ferme, 1 millions francs CFA d’amende et 15 millions de francs CFA de dommages et intérêts (Soit 5 millions chacun).

La bande de braconniers avait été arrêtée 14 dans un hôtel à Franceville suite à des informations récurrentes relatives au trafic d’espèces protégées et des produits de ces espèces dans la province du Haut-Ogooué. Au terme d’une enquête par Lucien Massoukou, le patron de la direction provinciale des Eaux et Forêts, Auguste Bouanga-Zobi Molongo, Isaac Djock, Ramani Abdou Ndam et de Rose Mbida Mfomo ont été mis aux arrêts. A ce qu’il semble, la dame citée en dernier lieu avait déjà été impliquée dans d’autres affaires de braconnage.

Après quelques mois de tractations en justice, trois de ces quatre individus ont finalement été condamnés, le mercredi 21 mai, à 1 an de prison ferme, 1 millions francs CFA d’amendes et 15 millions de francs CFA de dommages et intérêts (Soit 5 millions chacun).

Le communiqué parvenu à la rédaction de Gabonreview indique, pour rappel, que Auguste Bouanga-Zobi Molongo, Isaac Djock, Ramani Abdou Ndam et de Rose Mbida Mfomo avaient été arrêtés pour détention et commercialisation de trophées d’espèces intégralement protégées (1 pointe d’ivoire, 2 peaux de panthères). «Mme Mbida ne sera jamais convoquée au tribunal, puisque le lendemain de son arrestation, le parquet de Franceville avait décidé de la libérer en dépit de toutes les preuves contre elle. Elle échappe ainsi à cette nouvelle condamnation alors qu’elle est multirécidiviste», précise le texte.

Outre les charges relatives à la détention et commercialisation de trophées d’espèces intégralement protégées, Auguste Bouanga-Zobi Molongo, Isaac Djock, Ramani Abdou Ndam ont écopé d’une interdiction de séjour sur le territoire national de 5 ans pour défaut de carte de séjour. «C’est donc une sanction forte et exemplaire infligée par les juges qui ont ici fait preuve de rigueur et de fermeté en faveur de l’application de la loi, même s’ils n’ont évidemment pu juger Rose Mbida qui avait été préalablement relaxée par le parquet», souligne le communiqué.

À tout moment de l’année, la chasse, la capture, la détention, le transport et la commercialisation des espèces intégralement protégées sont strictement interdits. Le non-respect de ces règles peut conduire à un emprisonnement allant jusqu’à six mois de prison ferme et à des amendes allant jusqu’à dix millions francs CFA.

Les autorités gabonaises, après cette condamnation, doivent redoubler, malgré tout, d’efforts afin que les discours soient de plus en plus accompagnés d’actes. Chaque jour, l’on dénonce dans les médias des indélicats qui persistent à se livrer à ces trafics. Mais les sanctions semblent ne pas les en dissuader.

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