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Rentrée judiciaire : l’obligation de consolider l’État de droit
Publié le mercredi 7 octobre 2020  |  L'Union
Gilbert
© Autre presse par DR
Gilbert Ngoulakia, président de la Cour des comptes
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C'est l'exhortation formulée par le Premier président de la Cour des comptes, Gilbert Ngoulakia, représentant le corps judiciaire, hier, à l'occasion de la rentrée des Cours et Tribunaux, en présence du chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, par ailleurs président du Conseil supérieur de la magistrature.
Après trois mois de vacances statutaires, conformément à la loi, les juges, magistrats et avocats ont regagné, hier, le chemin des tribunaux, à la faveur de l'audience solennelle de rentrée judiciaire des cours et tribunaux. Une cérémonie qui a eu lieu au palais de justice de Libreville, en présence du chef de l'État, Ali Bongo Ondimba. Un rituel judiciaire annuel précédé par l'audience solennelle d'installation du nouveau Premier président de la Cour de cassation, Julienne Olga N'Zamba Massounga Tchikaya, première femme à accéder à cette haute et prestigieuse fonction.

Après la présentation de la promue par Constant Ngouali, président de Chambre, la nouvelle patronne de la Cour de cassation a annoncé ses intentions : "Je ne ménagerai aucun effort pour m'acquitter des obligations de ma nouvelle charge."

Après l'allocution circonstancielle de l'intéressée, la Cour s'est retirée, mettant ainsi un terme au premier acte de ladite rentrée judiciaire.

Par la suite, Gilbert Ngoulakia, Premier président de la Cour des comptes, représentant le corps judiciaire cette année, a effectué son entrée. Puis, Charlotte Mpaga, procureur général près ladite juridiction, a décliné le message du ministère public. Objectif : rappeler aux "toges noires" le respect de l'éthique et de la déontologie.

Gilbert Ngoulakia, quant à lui, est revenu sur l'obligation régalienne de consolider l'État de droit, et ce à tous les niveaux. Avant de préciser d'entrée qu'il " s'agit d'une notion dont le raffermissement et la consolidation sont exigés par la plus haute autorité de notre pays à l'occasion de chaque session du Conseil supérieur de la magistrature".

Non sans souligner que le bilan des activités des cours et tribunaux, au titre de l'année judiciaire 2019-2020, est positif. En atteste, selon lui, les décisions rendues, les audits réalisés et les avis formulés par les différentes juridictions de l'ordre judiciaire, de l'ordre administratif et de l'ordre financier.
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