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L’archevêque Jean Baptiste Moulacka arrêté puis relaxé après 2 heures dans un commissariat
Publié le lundi 28 septembre 2020  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
L’archevêque Jean Baptiste Moulacka arrêté puis relaxé après 2 heures dans un commissariat
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L’archevêque Jean Baptiste Moulacka, auteur de l’appel à la réouverture forcée des Églises ce dimanche 27 septembre a finalement été relaxé après avoir passé environ 2 heures au commissariat de Nzeng-Ayong où il a été conduit manu militari, relate notre confrère Gabonactu.com.

«Ils m’ont libéré parce que mon église n’était pas ouverte pour un culte, mais pour un nettoyage. Et puis on ne fait pas un culte avec 5 personnes. Il y avait 5 fidèles qui nettoyaient l’église», a confié l’évêque interviewé par Gabonactu.com.

«Je pense que les policiers ont été impressionnés par la foule qui commençait déjà à envahir les environs du commissariat», a supposé l’homme de Dieu.

«Les pasteurs ont commencé à lancer des appels à la mobilisation, le commissariat était déjà envahi. Je crois que cela à beaucoup pesé dans la décision des autorités», a-t-il supposé.

Ce matin vers 12 heures, des policiers sont arrivés dans le temple de Dieu pour demander aux fidèles de quitter les lieux et de fermer toutes les portes. Les fidèles qui ne priaient pas n’ont pas compris pourquoi un tel ordre. Ils étaient en train de nettoyer leur lieu, semble-t-il, pour le débarrasser d’éventuels microbes du Coronavirus.

La seconde fois, les policiers sont revenus et ont interpelé le pasteur qui était dans son bureau. Il a été emmené manu militari au commissariat de Nzeng-Ayong dans le 6ème arrondissement de Libreville.

L’archevêque Jean Baptiste Moulacka n’a pas regretté d’avoir lancé l’appel du 12 septembre demandant à tous les pasteurs de rouvrir leurs églises malgré l’interdiction de l’Etat.

«Nous sommes victimes d’une injustice car l’Etat a ordonné la réouverture des marchés, des hôtels et restaurants, mais reste sourd concernant les lieux de cultes», a fait constater l’homme de Dieu qui se dit être le porte-voix des sans voix.

Le samedi 26 septembre écoulé dans un point de presse, le ministre de l’Intérieur Lambert-Noël Matha a qualifié cet appel de défiance à l’autorité de l’Etat.

«Ce n’est pas un acte de défiance», a fait savoir l’archevêque Moulacka soulagé de vite regagner son église.

FSS
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