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NATIONS UNIES/GABON : 20.000 actes de naissance pour 20.000 enfants
Publié le samedi 26 septembre 2020  |  Gabon News
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© Autre presse par DR
Un enfant, un acte de naissnce
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Le mardi 22 septembre dernier, la ministre de la Justice, garde des Sceaux, chargée des Droits humains, Erlyne Antonella Ndembet-Damas et Stephen Jackson, Coordonnateur résident du système des Nations unies au Gabon, ont tenu une séance de travail. Cette session a eu lieu en présence des représentants des Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et pour la population (FNUAP). Il était question pour ces derniers d’élaborer comment délivrer 20.000 actes de naissance aux enfants qui n’en détiennent pas.

Le gouvernement gabonais, les Nations unies et les partenaires au développement accordent du prix à l’aboutissement du projet de délivrance de 20.000 actes de naissance aux enfants dans le besoin. Depuis longtemps, de nombreuses familles se retrouvent jusqu’à ce jour avec des difficultés d’établir cet acte d’état civil à leurs enfants. Un problème récurrent dans tout le pays. C’est pour palier à ce fléau que Erlyne Antonella Ndembet-Damas et Stephen Jackson ont décidé d’intervenir pour apporter un coup de pouce majeur à ces nombreux enfants sans pièce d’état civil. Ces deux personnalités sont respectivement ministre en charge de la Justice et Coordonnateur résident du Système des Nations unies au Gabon.

Stephen Jackson, le Coordonnateur résident du système des Nations unies au Gabon a relevé que, pour l’aboutissement de cette opération, quatre préalables sont essentiels. A savoir « l’harmonisation des frais des jugements supplétifs, l’aboutissement du projet en cours de modification de l’article 169 du Code civil relatif aux délais de déclaration des naissances, l’adoption d’une mesure exceptionnelle permettant de rallonger la validité des jugements supplétifs au-delà de l’année où ils ont été délivrés et la mobilisation des équipes du ministère ».

Quant à Erlyne Antonella Ndembet-Damas, ministre en charge de la Justice, celle-ci rappelle sur la nécessité de tenir compte des expériences du passé et des réalités du terrain. Elle a évoqué que « cette opération ne pouvait réellement se faire qu’avec le concours de tous les acteurs concernés, au-delà du ministère de la Justice ».

La Garde des Sceaux n’a pas manqué de préciser que la réflexion sur la situation d’absence d’actes d’état civil pour les enfants devait conduire nécessairement à une solution sans précédent.
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