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Amobe Mevegue: «la vie est faite d’opportunités»
Publié le mardi 27 mai 2014   |  Gabon Review




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Militant pour le développement du continent et de la communauté noire en France où il est présentateur vedette de plusieurs émissions télé et de radio, Amobe Mevegue a été rencontré au New York Forum Africa 2014. Questions furtives à un modèle pour de nombreux jeunes africains.

Gabonreview : Que peut bien faire Amobe Mevegue, connu pour être un homme de l’entertainment, au NYFA, une rencontre plutôt souvent dédiée à l’économie ?

Amobe Mevegue : Moi je suis un acteur de la vie culturelle, économique et sociale du continent depuis une vingtaine d’années. Je suis aussi le promoteur d’une chaîne de télévision qui s’appelle Ubiznews qui diffuse à travers 40 pays par satellite et je pense que tous les évènements du continent, quelle que soit leur nature, méritent sur les organes que nous incarnons d’être couverts et qu’on leur rende un écho substantiel. Nous sommes ici au Gabon pour couvrir cet événement. C’est une occasion extraordinaire de rencontrer en très peu de temps beaucoup de ceux qui font l’économie du continent.

Vous croyez qu’il peut avoir ici des rencontres cruciales pouvant déterminer l’avenir ?

Écoutez celui qui pourrait vous dire qu’il détient la vérité absolue qu’il lève le doigt et je serai prêt à signer un contrat à perpétuité avec lui. Mais la vie est faite d’opportunités. Vous pouvez rencontrer quelqu’un avec qui vous pouvez deviser. Plus globalement ce que je trouve important c’est que ce genre d’événements permet des croisements des hommes et des idées et, j’ai vu qu’un effort a été fait cet année d’élargir et d’ouvrir vraiment cet événement au peuple gabonais, à la société civile, à sa jeunesse. Car on ne peut pas parler d’économie sans parler de peuple, puisque l’informel occupe l’essentiel de la production de richesse dans nos pays, il est important qu’il y ait des passerelles entre les capitaines d’industrie, les décideurs et le peuple.

Une place d’importance a été donnée à la jeunesse à ne New York Forum Africa, qu’en pensez-vous ?

La jeunesse c’est l’avenir de toutes les nations. Je pense que pour un pays comme le Gabon, il est important que sa jeunesse soit formée, mais il est aussi important qu’on avance vers des choses plus structurantes. On se demande souvent ce que ce pays, qui a beaucoup de bénédictions, qui est riche de manière indécente, devrait pouvoir déposer sur le berceau de chacun de ses citoyens en millions de dollars ou quelques autres monnaies sonnantes et trébuchantes. Que faire ? Comment organiser pour la région d’Afrique centrale et du Gabon en particulier des conditions fertiles pour l’épanouissement de sa jeunesse ? l’éducation, la santé, les infrastructures.

Actuellement il y a un contre-forum est organisé par la société civile gabonaise, qui estime que le NYFA c’est du gaspillage d’argent sans impact économique et social. Que pensez-vous de ces indignés du Gabon ?

Je pense que l’indignation a droit de cité, qu’elle est légitime, il est bien que les idées circulent, que l’organisation du forum se fasse. On ne peut pas empêcher l’État gabonais d’organiser ce genre de forum avec des partenaires privés et en même temps si c’est le ressenti d’une portion de la citoyenneté gabonaise de considérer qu’il y a gabegie, et qu’on aurait mieux fait d’utiliser ces deniers à des desseins un petit peu palpables, est tout aussi légitime. Moi ce que j’aurai proposé, c’est une véritable forme de dialogue avec des modes d’évaluation. Il faudrait qu’on évalue, qu’on sache en fait qu’elle est l’impact réel. Il faut qu’entre gabonais et entre peuples africains on puisse parler quelles que soient nos sensibilités et nos avis. Mais je pense que les deux portions de dialogues ont légitimité à échanger.

Vous êtes également annoncé au Gabon dans le cadre d’un autre événement, pas aussi grand que le NYFA, qui s’appelle les Sambas professionnels. Est-ce que vous confirmez votre présence ?

Absolument. J’ai été saisi par une jeune sœur, je ne la connaissais pas. Chaque fois qu’on peut soutenir des gens qui prennent des initiatives, on n’hésite pas, c’est notre contribution à la jeunesse africaine qui se bat.

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