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Lutte contre la pauvreté: il faut agir vite
Publié le mardi 27 mai 2014   |  Gabon News




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Alors que Les pouvoirs publics s'attèlent à résorber le problème du chômage, les difficultés que vivent plusieurs compatriotes en ce moment exigent une urgence réelle.

«Voici votre feuille de route : l’impérieux devoir de gagner la guerre contre la pauvreté, le délitement social, la précarité». C’est en substance le message lancé ; dans son discours du 29 janvier, par le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, au gouvernement de la république.

Un combat contre la pauvreté que le président s’est approprié parce que préoccupé par les conditions difficiles dans lesquelles vivent ses compatriotes.

Aujourd’hui, le temps doit être à l’action et les résultats attendus avec précipitation. Car en dépit des efforts des plus hautes autorités, pour vaincre cet adversaire qu’est la pauvreté, beaucoup de gabonais ont du mal à subvenir à leurs besoins quotidiens.

C’est le cas d’un compatriote, que nous avons rencontré au quartier Belle-vue 2 dans le troisième arrondissement de Libreville, qui chaque jour se demande comment sera pour lui le lendemain.

La trentaine révolue, de nationalité gabonaise et père de deux enfants, Gaël M. tire le diable par la queue.

Locataire dans une maison de fortune construite à base des matériaux de récupération, il y vit avec sa petite famille.

Il est assis sur cet espace qui lui sert de terrasse ; sa partenaire, allongée sur une natte et résigné par la situation, cogite sur l’avenir.

Il se débrouille en faisant des petites bricoles en mécanique auto dans des garages où il ne perçoit que des subsides lui permettant de nourrir au jour le jour sa femme et ses deux enfants.

Les difficultés de ce jeune mécanicien sont énormes, il avoue qu’à chaque pluie, il ne trouve pas de sommeil car l’état de son habitation ne le rassure nullement. Il n’a pas d’autre choix que de résider dans cette cabane dont le prix du loyer est évidemment loin d’être dispendieux.

En effet, de l’extérieur on peut apercevoir, à travers les espaces entre les planches, une table sur laquelle il dépose sa vaisselle. La façade gauche s’écroule progressivement. Une toiture qui ne garantit pas l’étanchéité. Quand il pleut, il doit utiliser des récipients afin de d’empêcher à l’eau qui dégoutte de la toiture de s’étendre partout.

Pour s’acquitter des frais de scolarité de sa fille, Gaël est souvent obligé de se trouver d’autres activités. Il va le plus souvent en forêt pour chasser du gibier qu’il revend par la suite, ou il se lance dans des mouvements de pêche.

L’exemple de Gaël montre la difficulté dans laquelle sont plongés plusieurs jeunes compatriotes. Ils ne demandent pas des aides ponctuelles, mais espèrent avoir un emploi stable pour se prendre en charge.

Il a déclaré par la suite : « je voudrais rencontrer une autorité attentive pour lui soumettre mon projet. Nous voulons, avec des amis ayant des petites qualifications comme moi, se regrouper et se voir ainsi offrir des tâches dans les chantiers de l’Etat ».

Il faut que davantage les efforts du gouvernement dans le sens de la réduction des inégalités s’accroissent pour que ce type de spectacle soit inscrit au chapitre des souvenirs.

GN/PC/SM/14

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