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Signature de deux conventions de prêts de 108 milliards de FCFA entre la France et le Gabon
Publié le mardi 27 mai 2014   |  Infos Gabon


Ouverture
© AFP par STEVE JORDAN
Ouverture de la troisième édition du New York Forum Africa
Du vendredi 23 au dimanche 25 mai 2014. Libreville (Gabon). Ouverture de la troisième édition du New York Forum Africa


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Libreville – En marge de la 3ème édition du New York Forum Africa (NYFA) qui s’est tenu à Libreville du 23 au 25 Avril 2014, le Gabon et la France ont signé vendredi 23 Mai, deux conventions de prêts de 108 milliards de francs CFA, afin d’aider le Gabon à développer des investissements structurants, inscrits dans le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE).

La France et le Gabon signé deux de prêts de 108 milliards de francs CFA vendredi à Libreville. Le document matérialisant l’accord a été paraphé par Christophe Akagha Mba, Ministre gabonais de l’Economie et de la Prospective et Laurent Fabius, Ministre français des Affaires étrangères et du Développement International. Il s’agit des prêts de l’Agence Française de Développement (AFD).

D’un montant de 72 milliards de FCFA (soit 110 millions d’euros), le premier projet concerne l’aménagement du bassin versant de Gué Gué. « Cette convention constitue le concours le plus important mis en place par l’AFD au Gabon », explique l’Ambassade de France au Gabon.

Rappelons que ce projet s’inscrit dans la continuité du programme d’’Assainissement Prioritaire de Libreville ; il vise à améliorer le cadre de vie et les conditions d’hygiène des populations vivant dans le bassin versant de Gué-Gué et donc à améliorer la santé publique au Gabon.

Il poursuit les précédentes interventions réalisées sur l’assainissement des trois bassins versants de Sainte Marie-Awondo, Sainte Anne-Arambo, de Batavéa, et de la zone industrielle d’Oloumi, objets de précédents financements de l’AFD pour un montant global de 22 milliards de FCFA.

La France appuie la politique nationale de développement de l’assainissement également en dehors de Libreville : l’AFD finance ainsi un important projet d’assainissement des eaux pluviales à Port-Gentil, à hauteur de 36 milliards FCFA.

Concernant le bassin versant de Gué Gué, les travaux consistent en la réalisation d’infrastructures bétonnées sur 11 kilomètres qui permettront le drainage des eaux pluviales, la construction de 13 kilomètres de voiries aménagées pour désenclaver les quartiers sous-intégrés et assurer l’accès aux canaux pour l’entretien courant, l’aménagement de zones dédiées aux bacs et bennes à ordures, et la construction de toilettes publiques.

L’amélioration du drainage des eaux pluviales dans cette zone centrale de Libreville permettra de réduire les risques d’inondation. La disparition des eaux stagnantes dans les quartiers du bassin versant aménagé entrainera la diminution de la présence de moustiques et ainsi de la diffusion du paludisme. La forte diminution des inondations limitera la diffusion d’agents pathogènes provenant des eaux insalubres.

Le projet comprend en outre l’aménagement d’espaces de jeux pour les enfants, la facilitation de l’accès aux écoles et aux centres de soins, ainsi que l’accès aux transports.

Au total, environ 100 000 personnes, population vivant dans le bassin versant Gué-Gué, seront les bénéficiaires directs des réalisations de ce projet.


La seconde convention, d’un montant de 36 milliards FCFA, soit 55 millions d’euros, concerne la réhabilitation de la route nationale 2 entre Ndjolé et Médoumane. Ce tronçon de 46 kilomètres est situé dans le prolongement de la route Médoumane-Lalara, dont la réhabilitation sur financement de l’AFD a été achevée en juin 2006.

Rappelons que la réfection de ce tronçon a déjà fait l’objet de deux financements de l’AFD. La topographie des lieux, entre forêt et Ogooué, la nature des terrains traversés, ont entraîné d’importantes difficultés, se traduisant par des délais et des coûts plus importants que ceux estimés initialement.

D’ici le début de 2015, l’achèvement de ce chantier important et difficile permettra de faciliter les déplacements entre la capitale et l’intérieur du pays, de favoriser les implantations d’activités économiques dans les régions de l’intérieur du gabon et de développer le commerce sous-régional, notamment entre le Gabon et le Cameroun.

Le projet aura des effets sociaux fortement positifs : en zone forestière, la route, souhaitée par tous les habitants, répond à une incontournable nécessité quotidienne. Elle rend possible l’accès aux soins, aux marchés, au train, et elle constitue un lien pérenne avec l’ensemble des communautés, locales et nationales.

Par ce projet, les autorités manifestent ainsi l’attention qu’elles apportent à la situation d’enclavement connue par les populations de l’intérieur et leur volonté d’y apporter une solution pérenne.

Pour l’Ambassade de France à Libreville, la France, au moyen notamment de l’Agence Française de Développement, apporte une contribution en moyens financiers et en expertise à la stratégie de développement du Gabon, dans les secteurs de l’aménagement urbain, de l’eau potable, de la santé ; elle intervient également en appui au développement agricole, au secteur forestier et à l’industrie du bois, à la biodiversité et à l’environnement.

Les concours ainsi mis en place avec la République gabonaise, en incluant les deux conventions signées vendredi, atteignent presque 260 milliards de FCFA. S’y ajoutent les montants engagés en faveur de l’environnement au titre de l’Accord de conversion de dette, représentant aujourd’hui 23 milliards.

En fin d’année 2014, l’ensemble des financements apportés au secteur public ainsi que des garanties données au secteur privé représentera plus de 300 milliards de FCFA. Cet effort est appelé à se poursuivre les années à venir, où l’AFD prévoit, en fonction des priorités du gouvernement, d’accroître ses engagements d’environ 70 milliards par an, en faveur de l’aménagement urbain, de l’aménagement du territoire, de l’eau et de l’énergie, des secteurs sociaux de la santé et de l’éducation.

Comme on peut le constater, la France, qui vient de donner un coup de pouce au Gabon à travers ces deux conventions, tient à maintenir sa place de leader dans les investissements structurants au Gabon, porteurs d’un bénéfice direct pour les populations concernées.

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