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Gabon: La préfecture de police du littoral en flagrant délit d’attroupement de plus de 10 personnes
Publié le mercredi 9 septembre 2020  |  Gabonmediatime.com
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© Autre presse par DR
Gabon: La préfecture de police du littoral en flagrant délit d’attroupement de plus de 10 personnes
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C’est en violation flagrante des mesures barrières que la rédaction de Gabon Media Time a constaté ce non–respect des consignes édictées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la covid-19. Ce matin du mardi 8 septembre, plusieurs personnes étaient attroupées à l’entrée du commissariat du littoral sis au 4e arrondissement de Libreville, en présence des forces de l’ordre qui manifestement n’arrivent pas elles-mêmes à respecter et faire appliquer lesdites mesures.

« Avant d’enlever la paille de l’œil de ton voisin, retire la poutre qui est dans le tien ». Cet adage populaire illustre incessamment l’incapacité constatée et avérée des dépositaires de l’autorité publique à respecter et faire respecter elles-mêmes ce qu’elles imposent aux usagers depuis près de 7 mois.

Une incapacité et une incohérence de ces dispositions prises par le gouvernement violées en retour par des membres de l’équipe gouvernementale. Les populations ont encore en mémoire les images d’Oyem où le Dr. Guy Patrick Obiang en plein rassemblement de plus de 10 personnes violant outrageusement ce qu’il défendait jadis.

Le constat est le même pour d’autres membres du gouvernement et même des membres du parti au pouvoir. Surtout que récemment, à travers une note produite par le Commandement en chef en second, chargé des unités opérationnelles et de la logistique référencée au n°0001501/MDN/SG du 19 août 2020 puis la note de service N°OS68 CCFPN/COSCUOL-DGOPS CAB du 20 mars 2020, les autorités ont durci les mesures barrières.

Ledit document précise d’ailleurs que sur recommandation du commandant en Chef toute personne prise en violation des mesures gouvernementales « sera arrêtée, puis déférée de même que tout individu pris en flagrant délit de violation de couvre feu doit faire l’objet d’une mesure de rétention administrative à l’Etat-Major de Police d’intervention ». Ces policiers présents au rassemblement ce matin et donc violant les mesures barrières sont-ils également éligibles à cette sanction? Et que dire de Guy Patrick Obiang Ndong ?

D’ailleurs et à juste titre, L’Aube dans sa parution du lundi 8 septembre, se demandait comme recommandé dans sa note si « Le Général de Brigade Serge Hervé Ngoma Ngoma doit-il arrêter Guy Patrick Obiang Ndong ». Une question d’une pertinence inouïe qui met davantage nos gouvernants devant leurs propres incohérences.

C’est en raison de la prorogation par le gouvernement de l’état d’urgence sanitaire que les Forces de Défense et de Sécurité engagées dans l’opération « HIPPOCRATE » ont été invitées à renforcer « les dispositifs sécuritaires des Forces de Police Nationale déployés, au vu d’une remobilisation suite au relâchement observé des équipes sur le terrain ».

Au commissariat du littoral manifestement, aucun dispositif n’est respecté, non pas par irrévérence mais par impossibilité contextuelle. Le gouvernement l’a pourtant bien compris mais refuse obstinément d’alléger les mesures barrières et de déconfiner le « Grand Libreville ». On se demande si les raisons de ce maintien sont encore que purement sanitaires.
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