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Les anciens agents de l’Octra dans l’expectative
Publié le lundi 26 mai 2014   |  Gaboneco


Les
© Autre presse par DR
Les anciens agents de l’Octra dans l’expectative


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Estimant avoir été licenciés de manière abusive par leur ancien employeur, 653 agents de l’ex Office du chemin de fer Transgabonais (Octra) réunis au sein d’un collectif qui a tenu un point de presse dimanche 25 mai 2014 dans la commune d’Owendo, sont montés au créneau pour réclamer le paiement intégral de leurs droits.

En attendant le verdict de l’audience de fixation prévue mardi 27 mai 2014 au tribunal du travail à Libreville, le collectif des anciens agents de l’Office du chemin de fer Transgabonais (Octra) l’actuelle Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a tenu un point de presse dimanche 25 mai, pour dénoncer le licenciement abusif dont ils auraient été victimes lors de la privatisation en 1999 de leur entreprise.

Cette situation aurait été favorisée par le flou qui a caractérisé la nature juridique de la résiliation de leurs contrats de travail étant donné que selon loi n°3/94 du 21 novembre 1994 portant code du travail en République gabonaise, seuls le licenciement, la démission, le départ à la retraite ou encore le décès du travailleur peuvent être à l’origine de la résiliation d’un Contrat à Durée Indéterminée (CDI). Les départs volontaires tels que proposés par la Setrag, ne faisant pas parties de cas cités par la loi.

« Comment comprendre qu’un agent qui n’avait nullement l’intention de résilier son contrat de travail pouvait être menacé de perdre ses droits de cessation de fonction s’il ne remplissait pas le fameux formulaire de départ volontaire ? Une véritable curiosité juridique.

Il s’ agit en réalité d’un licenciement déguisé qui n’échappe à personne car pour le repreneur, il fallait se débarrasser par tous les moyens du super effectif estimé par lui à 653 agents sur 1987 que comptait l’Octra. Le repreneur ne voulait qu’en garder 1305. » s’est interrogé Jean Blaise Sounda, le président du collectif.

Selon ce dernier, leur affirmation est davantage étayée par la correspondance qu’aurait adressé le président directeur général du Transgabonais de cette époque au gouvernement et dans laquelle il se serait félicité d’avoir forcé 653 agents à quitter l’entreprise.

Pour les ex-agents de l’Octra, seule l’audience de fixation prévue mardi 27 mai 2014 leur permettra ou non de rentrer en possession de leurs droits légitimes.

Créé en 1978 et mis en service en 1986, l’Office du chemin de fer Transgabonais (Octra) a été privatisé en 1999. Depuis 2003, l’entreprise qui est passée sous la tutelle du groupe Eramet est devenue la Setrag.

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