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Ping, Myboto-Gondjout, Bourgi… la conjuration anti-Bongo
Publié le lundi 26 mai 2014   |  Gabon Review


Robert
© Autre presse par DR
Robert Bourgi, avocat au Barreau de Paris


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A en croire une célèbre lettre continentale d’informations confidentielles, un véritable «conseil de guerre» s’est récemment tenu à Paris (France), rassemblant des personnalités de l’opposition gabonaise et quelques pourfendeurs occidentaux de l’émergence à la gabonaise. La principale cible : Ali Bongo.

Depuis le début du mois qui s’achève, des choses se trament au sein de la relative «grande famille des opposants gabonais». Critiques acerbes, interviews au bazzoka, contre-manifestations visant à discréditer l’action du gouvernement, d’Ali Bongo et de ses amis, à de Richard Attias, initiateur et promoteur du New York Forum Africa (NYFA), tout est mis en œuvre pour tenter de faire douter le président de la République gabonaise, qui, quoi qu’on en dise, semble faire fi des multiples reproches qui lui sont lancés.

Pourtant, si Ali Bongo semble en effet serein et bien dans ses bottes, donnant le sentiment de marcher sur ses détracteurs au plan national, le revers de cette attitude risque très vite de lui imposer de se raviser, du moins, d’adopter une nouvelle conduite. En effet, ses pourfendeurs, non satisfaits de mener leur lutte sur le sol gabonais, exportent désormais leur aversion de la politique de l’émergence aux quatre coins du monde, notamment à Paris, où selon la Lettre du continent du 21 mai 2014, un «conseil de guerre» aurait été organisé dans le but de se payer son scalp.

L’on rapporte à cet effet que quelques personnalités de l’opposition gabonaise, conduites par Jean Ping que l’on dit très actif ces derniers temps, auraient organisé une réunion dans la capitale française, à quelques jours de la troisième édition du New York Forum Africa. L’ex-patron de la Commission de l’Union africaine (UA) qui serait arrivé à Paris le 13 mai dernier, voudrait montrer sa détermination au président gabonais, en s’associant à d’autres pourfendeurs occidentaux, en vue de mettre à mal sa politique, à un peu plus de deux ans de la présidentielle de 2016.

Le néo-opposant, «présent en France depuis la mi-mai, a tenu un véritable conseil de guerre avec Robert Bourgi, le 19 mai, au cabinet parisien de l’avocat autrefois très proche d’Omar Bongo», rapporte le média confidentiel. De 16h30 à 19h, la réunion à laquelle prenaient part, entre autres personnalités conviées, l’opposante Chantal Myboto-Gondjout, visait plusieurs objectifs. Le principal : rassembler le maximum d’adversaires d’Ali Bongo en une coalition, afin de déboucher sur la création d’une nouvelle formation politique au Gabon.

Rien de bien nouveau, puisqu’il est de notoriété publique que des réunions politiques visant la destitution d’Ali Bongo se tiennent régulièrement à Paris, notamment autour de Félix Bongo, 44 ans, ancien directeur de la dépense au Trésor public et promoteur de la société de services ING Consulting qui avait défrayé la chronique en 2008 avec la sulfureuse affaire des fourgons blindés. En janvier 2013, la Lettre du continent avait d’ailleurs annoncé que celui-ci travaillait à la création d’une formation politique qui devait apparaitre au grand jour à la fin du même mois et devait être dirigé par un ancien ponte du régime Omar Bongo. Si aucune de ces annonces ne s’est matérialisé, on devrait également douter de ce projet de nouveau parti politique. Jean Ping, au centre de toutes les extrapolations, ayant jusqu’ici laissé entendre qu’il travaillait à l’unification de l’opposition. La création, par ses bons soins, d’une nouvelle force politique, viendrait le contredire formellement et ruinerait le crédit qu’il a pu jusqu’ici engranger.

Il est pourtant annoncé qu’à la nouvelle formation politique préconisée «se rallieraient plusieurs membres de la famille Bongo et des barons de l’ère Omar Bongo mais aussi des personnalités de la société civile». La source ajoute par ailleurs que «plusieurs discrets hommes d’affaires soutiennent cette initiative mais avancent masqués par peur des représailles». Rêve ou utopie de la part des opposants ? Une chose est sûre, 2016 s’annonce rude pour le président gabonais et son parti politique, le Parti démocratique gabonais (PDG).

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