Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Gabon : AMO empoisonné ou sacrifié ?
Publié le lundi 26 mai 2014   |  Infos Gabon


André
© Autre presse par DR
André Mba Obame (AMO)


 Vos outils




Libreville, Dimanche 25 Mai 2014 (Infos Gabon) – Selon les récentes déclarations de l’évêque Steeve Mike Jocktane à Port-Gentil, par ailleurs membre de l’ex union nationale (UN, parti de l’opposition dissout par le ministère de l’intérieur) proche de l’opposant André Mba Obame (AMO), ce dernier et lui auraient été empoisonnés.

Affirmations graves et des plus polémistes vu le florilège des versions suscitées autour de l’origine de la maladie d’AMO. Ce dernier révélant lui-même en 2010 pour obtenir son évacuation en Afrique du sud, que son frère Ali connaissait sa maladie de la sciatique qui date de depuis longtemps.

Mais encore il a évoqué au cours d’un meeting à l’ancien sobraga (Libreville), l’hypothèse d’une attaque maléfique émanant du Palais du bord de mer, version qui confinerait aujourd’hui à l’interprétation à l’africaine de la déchéance physiologique et vitale d’AMO.

Puis ce dernier a donné plus tard la version selon laquelle il aurait été l’objet d’une attaque mystique au cours du dernier meeting de la campagne présidentielle de 2009, après que Francis Sala Ngouabaud lui avait passé le micro.

De sorte que la récente sortie de Mike Jocktane pourrait être considéré comme la nouvelle version sur l’origine de la maladie d’AMO, que d’aucuns ont sitôt fait de circonscrire pour observer que cette hypothèse d’un empoisonnement d’AMO accablerait plus l’opposition, c’est-à-dire son propre camp politique qui compte en réalité des personnalités qui auraient ‘’subi’’ AMO du temps d’Omar Bongo Ondimba.

Comme on le dit « la vengeance est un plat qui se mange froid » et semble-t-il, certains dans l’ex UN auraient des motifs plus ou moins réels de se venger froidement d’AMO.

Ainsi en serait-il des caciques, dont le départ du gouvernement était une conséquence de la guéguerre rénovateurs-caciques au sein du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), avec comme meneurs parmi les rénovateurs un certain AMO, à qui sera attribué la paternité sinon la complicité dans l’organisation de la marche qui devait exiger le départ du cacique Zacharie Myboto.

Et à l’époque M. Myboto démissionnaire n’avait pas caché être l’objet d’une cabale contre sa personne, et s’il lui était parvenu qu’AMO en était, alors le boa de Mounana aurait très bien pu garder comme ont dit ‘’une dent’’ contre AMO.

Dans la liste de ceux qui dans l’ex UN auraient subi AMO figurerait aussi en bonne place, Chantal Myboto pour une affaire de cœur qui a ses raisons que la raison ignore avec AMO, et les chanteurs de parler tantôt de maladie difficile à soigner, tantôt de maladie inguérissable, dont la douleur reste donc à craindre.

Pis, la liste s’allongerait à Casimir Oye Mba, Paulette Missambo et Jean Eyeghe Ndong qui ont dû certainement aussi pâtir des manœuvres du chouchou d’Omar Bongo Ondimba.

Puis de façon tout à fait générale, il faut signaler la fébrilité de l’union de cette opposition composée d’anciens du PDG sous Omar Bongo, tant ces gens se sont donné des coups-bas en disputant la confiance du chef et le maintien aux affaires en ce temps-là.

La résultante de cette union de façade en sera la démarche engagée par ces personnalités de l’ex UN consistant à convaincre AMO de rentrer au Gabon et ainsi arrêter ses soins, alors qu’il était en train de récupérer.

La suite c’est la détérioration de plus belle, de son état de santé pendant son activisme outrancier qui avait suivi son retour au Gabon, soit la tenue de meetings publics et de moult réunions politiques, alors que la raison médicale recommande le repos à tout malade.

Au vu de ce qui précède, on a le droit de se poser la question AMO empoisonné ou sacrifié ? Par qui précisément ? Difficile de répondre. Mais à l’allure où vont les choses, l’avenir nous dira d’avantage.

FIN/INFOSGABON/MO/2014

 Commentaires