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Nyfa 2014 : Ali Bongo, Kagamé, Samba-Panza et la jeunesse africaine
Publié le lundi 26 mai 2014   |  Gabon Review


Le
© Autre presse par DR
Le président gabonais, Ali Bongo Odimba, et son homologue rwandais Paul Kagame, lors de l`ouverture du New York Forum Africa, à Libreville, le 23 mai 2014.


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Le New York Forum Africa 2014 s’est ouvert en effet avec le premier Sommet du citoyen africain, présenté par les organisateurs de cette grand-messe de communication comme l’innovation de cette édition. Des jeunes âgés de moins de 30 ans ont ainsi participé à une série de tables rondes et de discussions avec des ministres, des chefs d’entreprises ainsi qu’avec des chefs d’Etat en l’occurrence Paul Kagamé, Catherine Samba-Panza et Ali Bongo Ondimba.

La rencontre a permis de présenter les résultats du premier sondage panafricain consacré aux jeunes. L’étude révèle la vision et le vécu de la génération Y concernant les systèmes éducatifs, l’offre de formation professionnelle et le soutien aux jeunes entrepreneurs sur le continent. Réalisée par le Fonds «Train My Generation», l’étude menée dans 42 pays du continent a dévoilé que près de 90% des jeunes Africains sont optimistes quant à leur avenir et que 75% sont séduits par l’entreprenariat. Pour ces jeunes, «leur niveau de vie sera meilleur que celui de leur parents»

Le sondage, mené en ligne auprès de 5.000 jeunes dont 85% ont entre 16 et 26 ans, révèle que 30% de ces jeunes s’inquiètent du taux de chômage qui continue de grimper. Pour 17% d’entre eux, le coût de la vie est également un élément préoccupant. Dans le même ordre d’idées, plus de 50% disent avoir rencontré «des difficultés» voire de «grandes difficultés» pour accéder au marché du travail. L’entrepreneuriat attire les trois quart des jeunes interrogés, qui estiment «avoir envie de monter leur propre affaire». On note également que 56% des jeunes entrepreneurs évoquent des difficultés pour accéder aux financements lorsqu’ils se lancent. La plupart affirment même avoir fait appel à des circuits informels – famille, amis, épargne personnelle – pour constituer un capital de départ. C’est la raison pour laquelle seuls 12% des répondants ont qualifié le gouvernement de «utile» ou «très utile» au moment de lancer une affaire.

Ali Bongo Ondimba, Paul Kagame et Catherine Samba-Panza se sont adressés aux étudiants et autres jeunes ayant pris part à «ce sommet avant le sommet». Ils ont donné des espoirs à cette jeunesse, montré leur disponibilité à apporter des solutions aux problèmes posés. Ils ont d’ailleurs souhaité «délivrer les jeunes de leurs craintes et de passer du dialogue à l’action». «L’Afrique est à vous, l’Afrique a besoin de vous», a martelé Ali Bongo Ondimba face à des jeunes visiblement motivés et décomplexés devant les chefs d’Etat.

De même, le Sénégalais Yossou Ndour, artiste passé un moment dans l’action pôlitique, a brandi son propre exemple pour inspirer les jeunes. Il n’a pas lésiné sur les mots pour les motiver, déclarant à cet effet que «l’Afrique n’est pas le futur mais le présent». «Les élites du monde entier doivent le réaliser, sinon elles seront mises à l’écart du grand réveil africain», a-t-il déclaré tout en ajoutant que «l’Afrique est déjà un continent en pleine croissance. La preuve, les économies africaines ont bien résisté à la crise économique mondiale». Youssou Ndour qui a rejoint le président sénégalais Macky Sall a également fait un clin d’œil au Nyfa en parlant des progrès du continent : «les Etats africains veulent maintenant montrer qu’ils sont dans la cour des grands et les grandes conférences comme le New York Forum Africa permettent aux élites africaines d’aujourd’hui d’expliquer à leurs interlocuteurs qu’ils doivent saisir les opportunités offertes par l’essor économique du continent».

On ne manquera pas de signaler un geste, diversement apprécié lors de cette première phase du Nyfa : la poignée de main entre Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères et du développement international et le président rwandais, Paul Kagamé. La majorité des participants y ont perçu le signe d’une détente dans les relations bilatérales entre Kigali et Paris.

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