Des conventions en ouverture du New York Forum Africa 2014 #aLibreville

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Des conventions en ouverture du New York Forum Africa 2014

Publié le lundi 26 mai 2014 | Gabon Review

© Autre presse par DR
Le président gabonais, Ali Bongo Odimba, et son homologue rwandais Paul Kagame, lors de l`ouverture du New York Forum Africa, à Libreville, le 23 mai 2014.

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La New York forum Africa 2014 a été ouvert le 23 mai 2014 à Libreville par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, en présence de nombreux invités de marque parmi lesquels le président rwandais, Paul Kagamé, les anciens chefs d’Etat de Bolivie (2001-2002), Jorge Qiroga, du Pérou (2001-2006), Alejandro Toledo, et du Mexique (2000-2006) Vicente Fox. Pour marquer cette édition d’un forum de plus en plus controversé, quatre importantes conventions de financement entre le Gabon, le secteur privé et l’Agence française de développement (AFD) ont été signés lors de la première journée.

La troisième édition du New York forum Africa (Nyfa), articulée autour de «la transformation d’un continent», s’est voulue pragmatique dès la première journée en essayant de répondre concrètement aux critiques formulées concernant sa fécondité et son intérêt pour le Gabon. Il est à noter, en effet, que des voix se sont élevées, ces dernières semaines, pour demander «à quand les retombés de cette grande messe» qui réuni depuis trois ans de grands décideurs et investisseurs du monde à Libreville.

Comme une réponse à ces critiques, des conventions portant sur quatre projets importants ont été signés durant l’ouverture officielle du forum, entre le gouvernement gabonais et l’AFD, et avec le secteur privé du continent. Plus d’un milliard d’euros d’investissements devant générer des milliers d’emplois ont été captés à travers ces conventions paraphés par les autorités gabonaises et les investisseurs ou bailleurs de fonds.

Ainsi, Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères et du développement international, pour le compte de l’AFD, et Christophe Akagha Mba, ministre de gabonais de l’Economie, ont signé un accord pour un investissement de 200 millions d’euros dans le cadre des infrastructures et de l’assainissement. Le projet vise à protéger 100 000 foyers, menacés par les inondations à Libreville, et à régénérer une zone importante de la ville. Il s’agit en effet de l’aménagement du bassin versant de Gué Gué.

Un projet qui s’inscrit dans la continuité du programme d’Assainissement prioritaire de Libreville et concerne la réalisation de 11 kilomètres d’infrastructures bétonnées pour le drainage des eaux pluviales, ainsi que 13 kilomètres de voiries «pour désenclaver les quartiers sous-intégrés et assurer l’accès aux canaux pour l’entretien courant, l’aménagement de zones dédiées aux bacs et bennes à ordures, et la construction de toilettes publiques».

Il est également à noter que ce projet prévoit l’aménagement d’espaces de jeux pour les enfants.

D’un montant de 36 millions d’euros, la deuxième convention prévoit la réhabilitation de la route Ndjolé-Medoumane longue de 46 kilomètres. Une réhabilitation constituant le prolongement des travaux déjà financés en 2006 par l’AFD sur le tronçon Medoumane-Lalara. La fin des travaux de cette route nationale 2 est prévue pour début 2015.

Un autre accord a été en outre signé par Akagha Mba avec le représentant de la Banque africaine de développement (Bad) en Tunisie afin de créer un incubateur Petite et moyennes entreprises (PME) au Gabon.

Pour leur part, Serge Toulekima, directeur général de Gabon Oil Company (Goc) et Ho Shin Joon, vice-président de Samsung C + T en Corée, ont paraphé une convention devant permettre la construction d’une nouvelle raffinerie à Port-Gentil. Toute chose qui est pressenti pour créer 400 nouveaux emplois directs et 3.000 nouveaux emplois indirects.

Le ministre gabonais du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Simon Ntoutoume Emane, a signé avec Larbi Bencheikh, directeur général de l’OFPPT du Maroc, un accord devant encourager le développement de la formation professionnelle et technique au Gabon.

Le projet sera appuyé par la création d’un programme Microsoft IT Academy et de nombreux centres de certification agréé par Microsoft au Gabon, ainsi que la formation et la certification des compétences de 5000 jeunes par an.

En ouvrant les travaux du Nyfa 2014, Ali Bongo Ondimba a lancé un appel pour que «l’Afrique, continent des opportunités, continent de la jeunesse, réussisse sa mue». Il a souhaité que la «transformation» soit celle des mentalités, des chaînes de valeur, de l’industrie, des investissements.

Une opération de transformation qui doit permettre au continent de ne plus tendre la main, mais plutôt de serrer la main. Le chef de l’Etat gabonais estime, en effet, que la réussite de la transformation de l’Afrique repose d’abord sur les épaules et les compétences des Africains eux-mêmes.

«L’Afrique doit être à la hauteur des espoirs qu’elle suscite. Elle le sera car nous n’avons pas d’alternative, nous devons agir que d’attendre pour que notre Afrique gagne», a dit Ali Bongo Ondimba qui relève son ambition de voir les pays africains solidaires.

«Il faut que les pays africains apprennent à trouver les solutions ensemble, dans le travail et dans la rigueur pour qu’ensemble on trouve des solutions», a-t-il déclaré.

Cette édition, qui s’achève le dimanche 25 mai 2014, enregistre la présence de 1500 participants venus des quatre coins du monde dont 800 du Gabon.

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