Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

quand les trottoirs ne servent plus aux piétons
Publié le dimanche 25 mai 2014   |  Gabon News




 Vos outils




Dans les programmes d'instruction civique enseignés dans les établissements, il est fait mention du comportement des piétons dans la rue. Marcher sur le trottoir est une recommandation que les élèves répètent chaque matin dans les salles de classe tel un psittacisme.

Cependant, ce cours ne relève que d’une pure théorie car, rendu sur le terrain, on s’aperçoit que sa mise en pratique est quasiment impossible.

Il n’est pas rare de voir les trottoirs servir de lieu de garage aux épaves de véhicules comme ici au quartier Cosmopark dans le troisième arrondissement de Libreville. Un véhicule abandonné par un inconnu occupe le trottoir et oblige de ce fait les passants à investir la chaussée.

En effet, les piétons se voient désormais contraints d’attendre les taxis sur la chaussée, avec les risques que cela comporte.

Un fait qui ralenti la circulation des véhicules et qui souvent est responsable des accidents de la route.

Ce phénomène d’occupation anarchique des trottoirs par les véhicules devient légion dans la capitale. Il est, dans la plus part des cas, causé par la création, dans l’imbroglio, des garages qui, manquant d’espace, installent les voitures de leurs clients le long des trottoirs. Les voies de circulation sont ainsi rétrécies et causant les embouteillages à ces endroits.

On se souvient encore que les responsables de la municipalité de Libreville avaient lancé une opération dénommée « Libérer les trottoirs », une initiative que la population avait acclamé et qui aujourd’hui semble ne plus faire partie des priorités de l’hôtel de ville. Même si il faut le relever, certains véhicules ont déjà été marqués par les agents de la municipalité et devront faire l’objet de ramassage.

La seule question qui taraude encore les esprits de tous ces piétons, qui sont privés de leur espace de circulation, est la suivante : à quand la reprise de cette opération salutaire ?.

GN/PC/SM/14.

 Commentaires