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Gabon: le ministère de l’Education nationale démantèle un réseau de trafic de faux bulletins de notes
Publié le lundi 10 aout 2020  |  Gabon Media Time
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© Autre presse par DR
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C’est par le biais d’une décision parvenue à Gabon Media Time que le ministère en charge de l’Education nationale a mis sous l’éteignoir un réseau de trafic de bulletins de notes et d’inscriptions frauduleuses au sein de plusieurs établissements publics et privés. Une décision à travers laquelle plusieurs sanctions ont été prises à l’encontre des enseignants, des chefs d’établissement et des élèves responsables de cette forfaiture qui caractérise amplement le délit d’inscription en faux et usage de faux.

C’est un véritable scandale, mieux une bombe que vient de lancer le ministre en charge de l’Education nationale le Pr. Patrick Mouguiama Daouda. C’est par le canal d’une décision n°00004/MESRSTTENFC portant sanction des établissements ayant produit de faux bulletins ou ayant inscrit des élèves sur cette même base et des chefs d’établissement, du personnel administratif et élèves inscrits en classe de terminale ayant procédé à des inscriptions non conformes aux textes et législation en vigueur, que le gouvernement a mis à nu une pratique pernicieuse et déshonorante pour le système éducatif gabonais.

Il ressort de la décision précédemment citée que « des élèves en collaboration avec des chefs d’établissement, des enseignants, personnels de l’éducation ont procédé à des inscriptions en classe supérieure sur la bases des bulletins de notes falsifiés ». Qu’en outre, lesdits « élèves ont obtenu pour certains des inscriptions en contrepartie des sommes d’argent » illégalement versées faisant ainsi le lit aux inscriptions négociées et frauduleuses.

A la lumière desdits fait le ministre en charge de l’Education nationale le Pr. Patrick Mouguiama Daouda estime que « de tels faits susceptibles de faute disciplinaire, voire pénale pouvant entraîner des poursuites judiciaires » ne sauraient rester impunis. Raison pour laquelle des sanctions ont été prises. Desdites sanctions, les plus importantes sont celles actant la suspension pour une durée de 5 ans des chefs d’établissement cités dans la présente affaire.

A cette première sanction vient se greffer celle marquante l’interdiction de toute participation et déroulement aux examens des enseignants des établissements épinglés dans cette sombre affaire de trafic de bulletins.
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