NYFA 2014 : Ali Bongo Ondimba pour « une Afrique qui ne tend plus la main, mais qui serre la main » #aLibreville

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NYFA 2014 : Ali Bongo Ondimba pour « une Afrique qui ne tend plus la main, mais qui serre la main »

Publié le dimanche 25 mai 2014 | Gaboneco

© Autre presse par DR
Le New York Forum Africa (NYFA). Photo: Ali Bongo Ondimba, Président de la République du Gabon

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Ali Bongo Ondimba a procédé hier, à l’ouverture de la 3ème édition du New York Forum Africa, avec un discours sur la « décolonisation de nos mentalités », condition selon lui, pour que l’Afrique accomplisse son destin de future grande puissance économique. Sur le thème de la « transformation du continent », la 3ème édition du New York Forum Africa qui a démarré hier à Libreville est un appel aux Africains pour que ces derniers prennent leur destin en main et deviennent les acteurs du développement de leur continent.

C’est cette vision qu’a partagé hier, à l’occasion de l’ouverture officielle du Forum, Ali Bongo Ondimba, Président gabonais.

« L’Afrique, continent d’opportunités, doit nécessairement réussir sa mue. Cette question est vitale pour notre avenir commun », a-t-il déclaré dans son allocution circonstancielle.

Revenant sur le thème de la transformation du continent africain, Ali Bongo Ondimba a rappelé aux Africains les choix qui s’offrent à eux pour accomplir la destinée du continent : « La question que pose la présente édition du New York Forum Africa se résume tout simplement pour les Africains à ‘’Etre ou ne pas Etre’’, à ‘’Agir plutôt que réagir’’, à ‘’Anticiper plutôt que Subir ».

« C’est de cette manière que nous allons parler d’une Afrique qui gagne », a-t-il rajouté.

Une « Afrique qui gagne » et qui ne saurait se construire sans ses fils. D’où la nécessité de miser sur un capital humain performant qui saura s’adapter et prendre à bras le corps « les enjeux et contextes du moment ».

« (…) Un capital humain plus performant passe nécessairement par la transformation des mentalités, comme l’aurait dit mon ami et frère, le Président Chissano, par la décolonisation des mentalités et des ‘’Agir’’, mais aussi par la transformation des capacités de formation en adéquation avec nos besoins de développement », a-t-il expliqué.

Evoquant enfin les questions de sécurité dans un contexte de conflits vécus par plusieurs pays africains, Ali Bongo Ondimba s’est inspiré du témoignage de Catherine Samba Pandza, Présidente de la Centrafrique présente au Forum, pour rappeler « combien la Paix est un bien précieux pour quiconque veut assurer un développement harmonieux et durable dans son pays ».

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