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Gabon: un journaliste d’Échos du Nord convoqué au B2
Publié le mercredi 22 juillet 2020  |  Gabon Media Time
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© Autre presse par DR
Journée mondiale de la liberté de la presse.
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Un journaliste de l’hebdomadaire Echos du Nord fait l’objet d’une convocation par la Direction des investigations judiciaires rattachée à la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM) communément appelée B2. Si pour l’heure les raisons de cette convocation ne sont pas révélées, cette énième interpellation d’un membre de la presse soulève la sempiternelle question de la liberté et de la sécurité des journalistes au Gabon.

C’est par le biais de la convocation n°436 DGCISM/DIJ datée du 21 juillet 2020, dont Gabon Medie Time a reçu copie que le journaliste Rames Franck Avilekambini a été convoqué par la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire, ce mercredi 22 juillet, à 9 heures 30 « pour affaire le concernant auprès de l’Officier de police judiciaire (OPJ) n°3 à la porte n°108 », a-t-on pu lire sur la convocation.

Pour l’heure, aucune information n’a filtré sur les motifs de l’interpellation et sur les griefs contre le journaliste Rames Franck Avilekambini du groupe Nord éditions. Notons que ce n’est pas la première fois qu’un journaliste de ce média fait l’objet d’une convocation par le B2. La pratique courante pour le noter à de quoi inquiéter au regard de son caractère intransigeant vis-à-vis de la liberté de la presse à l’heure où le Gabon est classé 121 sur 180 par Reporters Sans Frontières (RSF) malgré la dépénalisation consacrée en 2019.

Gageons que cette convocation n’est qu’une simple interpellation pour des explications éventuelles sur le traitement d’une information et qu’elle n’ira pas plus loin au risque de crédibiliser la réputation d’un Etat « bourreau de la presse » comme aime à le souligner à tort ou à raison Reporters sans Frontières.
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