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ANIF : Onze dossiers remis au procureur de la République sans suite
Publié le samedi 24 mai 2014   |  Gabon Eco


ANIF
© Autre presse par DR
ANIF : Onze dossiers remis au procureur de la République sans suit


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Lors d’un atelier de sensibilisation organisé mercredi 20 mai, l’Agence Nationale d’Investissement Judiciaire (ANIF) a déclaré avoir transmis onze dossiers de soupçon de blanchiment de capitaux auprès des parquets de Libreville et Port-Gentil. Mercredi 20 mai, l’Agence Nationale d’Investissement Judiciaire (ANIF) tenait un atelier de sensibilisation sur les missions qui lui sont notamment sur le volet de la lutte contre le blanchiment des capitaux. Face à la presse et à la société civile, le directeur général de l’ANIF, Patrick Assélé, a tenu à préciser l’action de l’agence tout en rappelant l’importance de la lutte contre le blanchiment des capitaux au Gabon, une gangrène pour l’économie.

En effet, la procédure de l’ANIF est en adéquation avec le règlement de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).

« Selon le règlement de la CEMAC qui est une loi applicable dans tous les pays de la sous-région, l’ANIF n’a pas les compétences pour s’auto-saisir. Elle ne peut se saisir d’une affaire que dans la mesure où les faits lui ont été rapportés. Après traitement du dossier, le rapport est transmis au procureur de la République qui est tenu, selon la loi d’ouvrir une enquête judiciaire, afin de juger l’auteur de l’infraction » a souligné Joël Assoumou Ndong, membre de l’ANIF

« Nous avons transmis onze dossiers traités de soupçon de blanchiment de capitaux à l’instance judiciaire. Soit huit dossiers déposés au parquet de Libreville et trois autres à celui de Port-Gentil. Jusqu’à ce jour, les parquets n’ont toujours pas donné de suite à ces différents dossiers. Pourtant c’est de leur ressort de poursuivre les intéressés »

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