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Réouverture des hôtels et restaurants : le désaroi des entrepeneurs
Publié le lundi 6 juillet 2020  |  L'Union
Covid-19
© L'Union par DR
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Après le secteur des transports, la branche des services regroupant l’hôtellerie, le tourisme, la restauration et les bars a été la plus touchée à la suite des restrictions mises en place par le gouvernement afin de limiter la propagation du nouveau coronavirus.
En trois mois d’inactivité, les pertes ont été colossales malgré l’absence de statistiques officielles. Selon certaines estimations, le confinement forcé de cette branche des services a engendré la mise au chômage technique de plus de 3 000 employés (directs et indirects), une perte de 150 000 clients avec des recettes en perdition évaluées à plus de 10 milliards de francs. Afin de limiter leurs charges locatives et salariales, plusieurs petites structures ont préféré mettre la clef sous le paillasson plongeant des familles entières dans la précarité.

Face à ce sombre tableau et l’urgence sanitaire à préserver, le gouvernement s’est retrouvé face à un véritable dilemme : déconfiner ce secteur d’activité tout en assurant la sécurité sanitaire des consommateurs. Finalement, conscient de l’impact négatif que pourrait avoir durablement cette mesure de fermeture sur ce secteur très dynamique des services, le gouvernement a annoncé, le 30 juin dernier, au cours d’une conférence de presse, la réouverture des hôtels et des restaurants sous certaines conditions très strictes. Cependant, les bars, les motels, les débits de boissons et boîtes de nuit vont demeurer fermés au grand désarroi des propriétaires et des consommateurs.

Une décision qui va certainement avoir comme conséquence, la prolifération des bars clandestins en cette période de grandes vacances et de décompression pour les salariés du public et du privé. Etant donné que, durant la grande saison sèche, les revenus des petits bars oscillent entre 200 000 et 300 000 francs par mois. Une manne inestimable !



Maxime Serge MIHINDOU
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