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Le Gabon ne lâche pas la chloroquine : Un pied de nez à l’OMS
Publié le samedi 30 mai 2020  |  Gabon Review
Guy
© Autre presse par DR
Guy Patrick Obiang Ndong, Secrétaire général du ministère de la santé
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Si l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé récemment, à la suite de l’étude de The Lancet, de suspendre momentanément ses essais cliniques avec l’hydroxychloroquine, jugée inefficace et même dangereuse pour les patients Covid-19, les autorités sanitaires du Gabon ont choisi de poursuivre avec cette molécule pour soigner leurs malades, dont les guérisons se comptent par centaine.

Très peu s’y attendaient. Pourtant, cette fois le Gabon a décidé de ne pas suivre l’OMS qui a annoncé, lundi 25 mai, avoir suspendu les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine qu’elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays, après la publication de l’étude de la revue scientifique britannique The Lancet parue trois jours plus tôt, et qui jugeait inefficace, voire nocif le traitement à base de chloroquine et d’hydroxychloroquine pour les malades du Covid-19. Les autorités sanitaires du Gabon annoncent quant à elles leur intention de poursuivre «avec précaution» le traitement à base de chloroquine.

La décision qui a été prise au terme d’une réunion présidée, jeudi 28 mai, par le ministre de la Santé à laquelle ont pris part les responsables des comités technique et scientifique chargés de la riposte contre le Coronavirus au Gabon se fonde sur le nombre sans cesse croissant des patients guéris, dont on dénombre 668 à ce jour. Néanmoins, en cas de nécessité, l’association Lopinavir/Ritonavir qui fait déjà partie du protocole thérapeutique national contre le Covid-19 «pourrait être une alternative à l’hydroxychloroquine», prévient le Copil.

Pour l’heure, les autorités sanitaires assurent qu’«aucun cas de décès lié à l’hydroxychloroquine [n’a] été notifié par les praticiens hospitaliers» depuis la découverte du tout premier cas de Covid-19 dans le pays. Toutefois, le comité scientifique mènera une étude chez des patients traités avec de la chloroquine «afin de savoir s’ils ont eu des problèmes de santé pendant la prise de ce traitement», indique le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, porte-parole du Copil, qui soutient que «pour l’instant, le bilan du traitement à base d’hydroxychloroquine est satisfaisant dans notre pays».
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