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Gabon : Après la PIP versée aux personnels de santé, l’Etat s’acquitte de la prime spéciale d’incitation à la performance (PSIP) au bénéfice des agents des régies financières
Publié le vendredi 29 mai 2020  |  LaLibreville.com
Jean-Marie
© Autre presse
Jean-Marie Ogandaga, ministre de la Fonction publique, de la Réforme administrative et de la modernisation des cadres juridiques et institutionnels
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Annoncé ce lundi 25 mai en marge de la rencontre entre le ministre de l’Economie et des Finances Jean-Marie Ogandaga et la Fédération des collecteurs des régies financières, le paiement de la prime spéciale d’incitation à la performance (PSIP) a été décaissée par le Trésor public. Une décision qui témoigne d’un changement de doctrine au sein de l’Etat gabonais : un engagement pris doit être respecté.

Les promesses faites doivent être tenues. C’est désormais la nouvelle doctrine de l’Etat gabonais vis-à-vis des engagements pris en matière financière.

Après le paiement en fin de semaine dernière de la PIP aux personnels de santé (un arriéré remontant au 3ème trimestre… 2015), c’était au tour hier jeudi de la PSIP d’être versé aux agents des régies financières de l’Etat.

A cette occasion, le ministère de l’Economie et des Finances s’est dit désireux d’ « honorer mensuellement les engagements de la prime principale versée aux agents des régies financières ».

Principale revendication du mouvement d’humeur lancé dès le 18 mai dernier par les agents des régies financières notamment ceux des impôts, le paiement de cette prime souligne la volonté du gouvernement à faire preuve « d’apaisement » dans un contexte social marqué par la crise multiforme du Covid-19

Le paiement de la PSIP devrait être suivi dans les tout prochains jours par celui de la prime à la performance budgétaire (PPB), une des revendications fortes des syndicats des régies financières reçus lundi par le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga. La date du 7 juin prochain a été avancée.

Pour cet économiste, spécialiste de l’Afrique au sein d’une grande banque internationale, il s’agit d’un signal important. « Longtemps, le Gabon a souffert d’une réputation de mauvais payeur. Les promesses faites par l’Etat à ses agents, ainsi qu’à ses entreprises prestataires n’étaient de fait pas considérées comme des engagements fermes, générant ainsi d’importants arriérés. Mais, sous l’impulsion de la nouvelle administration, les choses semblent changer. L’Etat gabonais attache désormais du crédit à sa parole. C’est fondamental car la facilité d’avoir recours aux marchés financiers, ainsi qu’à l’assistance des partenaires internationaux, crucial en cette période post-Covid-19 où il faut assurer la relance, dépend en grande partie de ce critère de crédibilité », explique cet économiste.
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