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Art et Culture

Gabon/Grotte Iroungou:Une merveille unique en Afrique
Publié le mercredi 20 mai 2020  |  InfosGabon
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© Autre presse par DR
illustration de vestiges
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Les nombreux objets datant du 14e siècle découverts dans cette caverne du sud du pays des Panthères regorgent de nombreux mystères à déceler.

Le monde scientifique retient son souffle en attendant que les nombreux squelettes humains et objets datant de l’ère médiévale et découverts en 2018 dans la grotte Iroungou au sud du Gabon dévoilent leur mystère. Il s’agit de près de 30 squelettes, 39 dents perforées de panthères et d’hyènes ainsi que de 500 objets métalliques qui sont pour la plupart des couteaux, haches, pointes de sagaies, bracelets, colliers… Découverts par le géo-archéologue français, Richard Oslisly, ces vestiges ont été retrouvés enfouis «sur trois niveaux, au bout des 25 mètres de corde nécessaires touchant le fond», selon les scientifiques.

Dans les milieux scientifiques, l’on célèbre cette découverte réalisée grâce à l’appui de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et la Direction environnement et développement durable du groupe singapourien Olam comme étant unique sur le continent. «Cette grotte va nous permettre d’en connaître un peu plus sur ces peuples d’Afrique centrale, largement méconnus de l’histoire», soutient-il. «C’est une découverte unique en Afrique, car les restes humains y sont quasi inexistants», lance Richard Oslisly. Pour Geoffroy de Saulieu, archéologue pour l’Institut de recherche pour le développement (IRD), «c’est exceptionnel d’avoir ce type de vestiges». Car, d’après lui, en Afrique subsaharienne «les sols sont très acides et tout ce qui est d’origine animale et humaine se décompose très rapidement».

Bien que dans les parages personne n’avait connaissance de l’existence de la grotte d’Iroungou, les chercheurs restent toujours sur leur faim et entendent poursuivre leurs investigations pour déceler les nombreux mystères dont elle regorge. «Les analyses carbone 14 des ossements ont donné des dates relevant des XIV-XVe siècles. Les recherches continuent afin d’approfondir les connaissances sur la grotte d’Iroungou», soutiennent-ils.
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