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Coronavirus: «L’Afrique n’est pas à l’abri», selon les Nations unies
Publié le vendredi 1 mai 2020  |  RFI
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© Autre presse par DR
Coronavirus: au Mali, un laboratoire pour décontaminer les tests
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L’OMS (Organisation mondiale de la santé), l’UNFPA (Fonds des Nations unies pour la population), l’Unicef (l’agence des Nations unies chargée de l’enfance) et le PAM (Programme alimentaire mondial) ont évoqué mercredi 29 avril à Dakar, dans une conférence de presse virtuelle, leur réponse coordonnée au coronavirus en Afrique de l’Ouest et centrale.

Pour l’instant, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale comptent 11 000 cas confirmés et 300 décès, soit 54% des cas de coronavirus déclarés en Afrique et 25% des décès. L’Afrique toute entière, elle, représente toujours moins de 1% des cas confirmés et des décès à travers le monde, malgré les scénarios catastrophes annoncés.

Apparu pour la première fois le 29 février en Afrique de l’Ouest, le coronavirus est aujourd’hui présent partout, et progresse lentement. Seulement douze pays rapportent des transmissions dites « communautaires », ce qui signifie que le virus circule dans la société, en dehors des foyers d’infection initiaux liés à des cas importés. En Sierra Leone, plus de 20% des cas déclarés concernent d’ores et déjà du personnel soignant, signale l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont la directrice régionale, Matshidiso Moeti, se refuse à invoquer une quelconque théorie du climat selon laquelle le virus ne survivrait pas dans des conditions de température et d’humidité élevées : « Nous ne pouvons pas dire que la façon dont l’Afrique est touchée tient à des raisons physiques ou environnementales. Le virus est venu d’Europe à une phase ultérieure, et il met du temps à se propager dans la population ».

« L’impact est complexe et l’Afrique n’est pas épargnée », a martelé mercredi Ibn Chambas, envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique de l’Ouest et au Sahel. « Comme l’a dit Antonio Guterres, la pandémie menace non seulement le développement mais amplifie les risques d’instabilité, de troubles et de conflits. Empêcher l’aggravation d’une situation humanitaire déjà désastreuse dans le Sahel et le bassin du lac Tchad exige la solidarité des acteurs, pour une réponse coordonnée et efficace. »
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