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Coronavirus : Le regard mitigé du CCE sur l’économie gabonaise
Publié le mercredi 8 avril 2020  |  Gabon Review
Déjeuner
© Primature
Déjeuner de travail avec les Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF) présidé par le premier ministre
Le Premier Ministre, Julien Nkoghe Bekale a présidé ce lundi 07 octobre 2019, un déjeuner de travail avec les Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF).
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Les conseillers du Commerce extérieur de la France (CCE) ont fait un point, le 2 avril, sur Covid-19 en Afrique et dans l’Océan indien. Ils assurent que si les mesures de riposte sont identiques, au Gabon la pandémie a sinistré les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration quand bien même, l’activité semble maintenue dans la plupart des secteurs.

Dans un document datant du 2 avril, les conseillers du Commerce extérieur de la France (CCE) ont fait un point sur le Covid-19 en Afrique et dans l’Océan indien. S’ils notent que les problématiques sont similaires dans presque tous les pays, l’effet escompté n’est pas évident.

«L’Afrique n’est qu’au début de la pandémie de Covid-19», affirment unanimement les CCE qui soutiennent que le continent est très mal armé. Un système de santé défaillant, peu de tests disponibles, extrême densité de la population et surtout un secteur informel de l’économie qui ne permettra pas aux populations en Afrique de respecter les mesures de confinement.

Abordant particulièrement la question du Gabon, les CCE mettent en exergue un hic : la capacité de faire des analyses. «Le seul centre d’analyses, le Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF) se trouve à 700 km» soulignent-ils, rappelant que le Gabon est dans une phase de transition épidémiologique. Le pays est pour ainsi dire, passé d’une épidémie de type importé à une épidémie de type communautaire dont la vitesse de propagation, rappellent les CCE, «peut être redoutable si certains continuent à faire un déni de l’épidémie».

«L’activité semble maintenue dans la plupart des secteurs. Dans l’agroalimentaire, le niveau d’activité est constant voire en hausse», soulignent les CCE qui affirment qu’«aucune pénurie n’est à prévoir». Dans l’industrie extractive, relèvent les CCE qui s’intéressent particulièrement au manganèse, «le pays semble profiter des difficultés en Afrique du Sud et au Ghana». Cependant, constatent-ils, l’arrêt des investissements pétroliers met en péril les sous-traitants. Les sociétés de forage seraient en train de remballer, tandis que les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration «sont complètement sinistrés».

Les CCE prévoient un prochain point de situation pour le 9 avril, et signalent que les entreprises françaises présentes en Afrique sont plus inquiètes des retombées économiques et des risques sécuritaires et alimentaires associés, que des retombées sanitaires du Covid-19. Selon eux, le ralentissement de l’activité aura des conséquences économiques «destructrices», et «l’Afrique va avoir besoin d’aide forte». «Seul, le continent risque de faire face à une crise à la fois sociale, sécuritaire et alimentaire», préviennent les CCE.
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