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Gabon : «ras-le-bol» des transporteurs terrestres face au racket des policiers
Publié le vendredi 3 avril 2020  |  Gabon Media Time
Transport
© Autre presse par DR
Transport en commun: les transporteurs suburbains entre le marteau et l`enclume
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Le syndicat libre des transporteurs terrestre du Gabon (Sylteg) a, à l’occasion d’une sortie de presse faite le lundi 30 mars 2020, attiré l’attention des plus hautes autorités sur le phénomène de racket auquel s’adonnent les policiers en dépit de la situation de crise sanitaire. Un ras-le-bol encore plus légitime au vue des pertes considérables pour les transporteurs avec la réduction du nombre de passagers par véhicule.

Présenté comme l’épine sous le pied des transports terrestres urbains, le phénomène de racket exercé par des agents de la Police nationale mais aussi par ceux de la Gendarmerie nationale, ne semble pas s’arrimer aux réalités économiques et sociales. C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre le président du Syndicat libre des transporteurs terrestre du Gabon lors d’une sortie de presse le lundi 30 mars 2020. Occasion pour Jean Robert Menie de tirer la sonnette d’alarme sur cette pratique peu recommandable.

Un phénomène qui aurait pris une autre proportion depuis la prolifération de la pandémie Covid-19 au Gabon où on dénombre à ce jour 18 cas positifs dont un mort. Dans le domaine des transports le gouvernement avait d’ailleurs pris des mesures pour endiguer sa propagation, il s’agit entre autres de la réduction des passagers dans les taxis et clandos servant de moyen de circulation pour le grand nombre de la population. Ainsi les transporteurs sont contraints de consentir des efforts colossaux car cette mesure a pour incidence de réduire considérablement le montant de leur recette.

Un ensemble de sacrifices auxquels se greffe malheureusement le sempiternel problème de racket. « Nous avons respecté les mesures barrières du gouvernement, nous avons fait notre part de sacrifice. Le nombre de clients dans les transports est respecté, les chauffeurs portent des gants et des masques, les prix sont restés les mêmes… mais il se trouve qu’aujourd’hui, les policiers n’arrêtent pas de prendre 1000 francs à chaque poste de contrôle », a déclaré le président du Syltteg.

C’est donc tout logiquement que Jean-Robert Menie a appelé le gouvernement à réagir afin que le racket cesse enfin et que les transporteurs terrestres puissent exercer dans la quiétude leur activité. « Les recettes ont chuté et à la limite, nous faisons même dans du social. La Direction générale des Transports terrestres prend des décisions unilatérales, nous avons une police qui ne veut pas tenir compte de la situation exceptionnelle du moment. Trop c’est trop, nous voulons que ça s’arrête », a-t-il martelé.
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