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Interpellation du président de la Hac : Corollaire d’une affabulation de bastonnade
Publié le samedi 21 mars 2020  |  Gabon Review
Raphaël
© Autre presse par DR
Raphaël Ntoutoume Nkoghe
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Entendu au B2 le 19 mars, Raphaël Ntoutoume Nkoghe en est sorti indemne, libre et exempt de toute poursuite judiciaire. C’est ce qu’assurent des sources concordantes proches du dossier qui indiquent qu’il a répondu à une convocation consécutive à une plainte pour bastonnade sur commande supposée.

Gabonreview l’annonçait, le président de la Haute autorité de la communication (Hac) était dans les locaux de la Direction générale des la contre-ingérence et de la sécurité militaire communément appelé B2, le 19 mars. Si les motifs de cette convocation étaient inconnus à l’heure de la mise en ligne de cette information, on en sait un peu plus aujourd’hui. Selon des sources proches du dossier, Raphaël Ntoutoume Nkoghe a été entendu au B2 dans le cadre d’une plainte contre ses aides-camps pour… «bastonnade commanditée».

A en croire les sources du B2, les trois (3) aides-camps du président de la Hac sont accusés d’avoir «tabassé quelqu’un sur la plage du Lycée national Léon-Mba». Indiquant avoir eu des côtes cassées et autres dommages physiques, le plaignant prétendait que Raphaël Ntoutoume Nkoghe était le commanditaire de son passage à tabac. Or, assurent les sources, «c’est seulement au B2 le 19 mars que le président de la Hac a appris qu’il y a eu une bagarre» entre ses gorilles et un quidam qui serait son voisin. «Il ne le savait pas avant et il n’en est pas concerné».

«En gros, il est allé répondre de ça et dès qu’on a vu qu’il ne savait rien de tout ça, il a été relâché», affirment les sources qui indiquent que Ntoutoume Nkoghe a aussitôt rejoint sa famille. Amenées à expliquer le long séjour de celui-ci en salle d’attente, une source indique qu’arrivée au B2 à 14h, pratiquement au même moment que le Procureur de la République qui faisait sa ronde habituelle des cachots, le président de la Hac n’a pu être reçu que 3h plus tard. Car, explique-t-on, la visite du Procureur a pris du temps. «Le procureur contrôle souvent les commissariats, les cellules parce qu’il y a parfois des gardes à vue abusives ou des dossiers ne lui ayant pas été remontés. Donc le président de la Hac a été prié d’attendre de côté un instant, car il fallait d’abord recevoir le Procureur», soutiennent d’autres sources. Il n’était donc pas question d’Opération Scorpion ou d’une affaire politique. Tout est bien qui fini bien. Le shérif des médias est hors de tout soupçon.
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