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Gabon : Pourquoi la première dame, Sylvia Bongo Ondimba, reçoit une pluie de messages sur les réseaux sociaux aujourd’hui
Publié le mercredi 11 mars 2020  |  LaLibreville.com
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© Autre presse par DR
La Première Dame Sylvia Bongo Ondimba
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Ce mercredi 11 mars, l’épouse du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba fête son anniversaire. Au Gabon, elle compte de très nombreux fans en raison de sa forte implication dans les œuvres sociales via sa Fondation, mais pas seulement. Résultat, depuis ce matin, les messages à son attention, sur Facebook, Twitter ou Instagram, affluent de toutes parts.

Tapez « Gabon » ce mercredi sur les moteurs de recherche de l’un ou l’autre des réseaux sociaux et vous aurez de fortes chances de voir apparaître d’emblée des messages de félicitations à l’attention de Sylvia Bongo Ondimba. La première dame fête en effet aujourd’hui son anniversaire. Nombreux sont, à cette occasion, les Gabonais à lui témoigner leur affection.

Et les Gabonaises plus encore. La première dame du Gabon est en effet connue pour son engagement social en particulier en faveur des femmes et des enfants. A la tête de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille, elle a, depuis le début des années 2010, multiplié les initiatives à leur endroit. Octobre rose au Gabon (360 000 femmes sensibilisées et près des milliers dépistées contre le cancer du sein depuis le lancement), c’est elle ; la Journée internationale des veuves au Gabon (l’occasion d’une campagne en faveur de leur plus grande protection), c’est elle aussi ; la bourse Ozavino (délivrés à de jeunes Gabonais talentueux mais modeste socialement afin de leur permettre de poursuivre leurs études dans les meilleurs établissements), c’est elle encore.

L’école de l’égalité des chances (appui aux établissements primaires dans les quartiers défavorisés), c’est également elle ; l’accompagnement des handicapés via le programme Solidarité handicap, c’est elle aussi ; tout comme Solidarité prison, un programme qui vise à accompagner les mineurs confrontés à l’univers carcéral (650 mineurs scolarisés en prison depuis 2011), sans compter plus de 25 000 repas de rue distribués chaque année aux plus nécessiteux (soit 100 000 repas depuis le lancement du programme il y a quatre ans), ou encore la Maison d’Alice qui accueille et prend soins des patientes atteintes de cancer (150 depuis son ouverture), etc.

Les femmes et les enfants en priorité

« La Fondation SBO a été créée avec l’ambition d’agir concrètement dans le domaine social », indique un responsable de l’institution qui martèle que « la politique n’y a pas sa place ». Selon lui, l’objectif est d’être efficace dans ses domaines d’intervention. « Si l’on veut que la société aille mieux, il est nécessaire de se concentrer sur la femme car c’est elle le pilier de la famille. C’est elle qui fait l’essentiel de l’éducation de l’enfant. Dans cette même logique, notre présidente a choisi de se concentrer sur les aspects les plus fondamentaux : la santé des femmes et l’éducation des enfants. Des mamans bien soignées et des enfants bien éduqués, c’est la base d’une société en bonne santé », explique-t-il.

A l’instar des grandes fondations américaines (Bill & Melinda Gates, Fondation Clinton…), FSBO est financé à 70 % par des dons et ses frais de gestion sont réduits aux acquêts. 75 % de ses ressources sont dédiés au programme, 20 % seulement au frais de gestion et 5 % à peine aux frais de communication. « Ce qui nous importe, ce sont les actions sur le terrain et les résultats », insiste ce même responsable de la Fondation, en brandissant les comptes de l’institution certifiés chaque année par le cabinet international Pricewaterhouse Coopers. « Tout est transparent. Les chiffres sont publiés dans leur intégralité dans le rapport d’activité annuel disponible sur internet », souligne-t-il.

Depuis sa création, la Fondation s’est entourée de partenaires prestigieux (46 en 2018), à l’instar de l’ONUSIDA, de l’UNICEF, de l’OMS, de l’UNESCO ou encore de la Croix-Rouge. « L’avantage de traiter avec la Fondation SBO tient au fait que c’est à la fois rapide et efficace. Il y a deux ans, nous avons voulu monter un projet de santé à l’attention des nourrissons. On a envoyé un mail aux équipes de la Fondation. En 24 heures, on a eu la réponse et en un mois le projet était monté, financé et toutes les autorisations nécessaires délivrées », explique encore interloquée une responsable de l’Organisation mondiale de la santé.

« Maman Sylvia »

Mais l’implication en matière sociale de la première dame ne s’arrête pas aux activités de la Fondation. « Elle aide régulièrement des personnes dans le besoin qui la sollicite. C’est peu connu. Elle et son entourage ne souhaite pas communiquer là-dessus », explique l’une de ses collaboratrices qui se souvient notamment d’un cas en particulier. « La première dame a financé l’évacuation sanitaire d’une femme qui était dans un état très critique. Elle a pris la décision à la minute où on lui en a parlé. Cette femme a pu être sauvée. Elle a aujourd’hui repris le cours de sa vie normale », relate-t-elle avec un trémolo dans la voix qui trahit son émotion. Régulièrement, celle que les femmes de tous âges interpellent à son passage dans la rue du nom de « Maman Sylvia » finance des soins, des évacuations sanitaires, paye des ordonnances ou prend encore à sa charge les frais d’hôpitaux.

Épouse d’Ali Bongo Ondimba, Sylvia Bongo Ondimba (née Valentin) détonne dans le milieu très feutré des premières dames africaines où l’on se contente le plus souvent de vivre à l’ombre de son mari et où l’on préfère de loin le confort des salons feutrés à la glaise. « Elle nous donne beaucoup d’amour. Il est normal qu’on le lui en rende autant en retour », explique avec beaucoup de pudeur, Alice, une pensionnaire de la maison du même nom, atteinte d’un cancer du sein et actuellement en rémission. Peut-être est-ce là la raison du nombre de messages de joyeux anniversaire qui affluent depuis ce matin.
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