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Droits de l’Homme : Le Gabon veut faire mieux
Publié le samedi 29 fevrier 2020  |  Gabon Review
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© L'Union par DR
La Garde des Sceaux Erlyne Antonela Ndembet-Damas présente à la 43e session ordinaire du Conseil des droits de l`Homme (CDH)
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Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Erlyne Antonela Ndembet-Damas, représente le Gabon, depuis le 24 février, à Genève en Suisse, où se tient la 43e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Lors de sa prestation, elle a affirmé la volonté et l’engagement du Gabon à tenir ses engagements internationaux relatifs aux droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Après l’ouverture, le 24 février, de la 43e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, à Genève, en Suisse, la ministre de la Justice, représentant le Gabon, s’est exprimée, le 26 février, lors du segment de haut niveau. Erlyne Antonela Ndembet-Damas a dit la détermination de son pays et son engagement à faire respecter les droits de l’homme, ainsi que les libertés fondamentales.

Devant la présidente du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, Élisabeth Tichy-Fisslberger, et les personnalités participant à ces travaux, le ministre de la Justice a reconnu qu’il reste des efforts à consentir et des mesures concrètes à prendre avant de revenir, entre autres, sur les avancées en matière de libertés fondamentales. Ces avancées se traduisant par «des efforts et des mesures adoptées au niveau national en vue de rendre effective la jouissance de ces droits par l’ensemble des concitoyens, sans discrimination».

La Garde des Sceaux a notamment évoqué le renforcement du cadre national de protection de l’enfant, à travers la promulgation de la loi du 8 février 2019 portant Code de l’enfant en République gabonaise.

Erlyne Antonela Ndembet-Damas a mis en relief la signature de deux accords bilatéraux portant sur la lutte contre la traite des enfants entre le Gabon, le Togo et le Bénin, ainsi que la mise en place d’un mécanisme de prévention, d’alerte, d’intervention rapide et de suivi des violences contre les enfants en milieu scolaire, la création de deux sous-comités pour les droits de l’enfant au sein des deux chambres du parlement.

«Conscient du fait que l’un des droits fondamentaux attachés à l’enfant est le droit à une identité, le gouvernement gabonais a entamé un vaste programme d’établissement de jugements supplétifs au profit des enfants dépourvus d’état civil», a-t-elle indiqué, avant de solliciter, au nom du Gabon, l’appui et l’assistance du Système des Nations unies pour la poursuite de ce programme.

Le mécanisme national de prévention de la torture, les crimes de sang avec prélèvement d’organes, de tissu de sang ou de tout autre élément ou produit du corps de la victime à des fins rituelles ou mercantiles, les violences basées sur le genre, la représentativité des jeunes et des femmes au niveau économique, politique et institutionnel sont quelques autres sujets abordés par le ministre de la Justice à Genève et pour lesquels le Gabon apporter de plus en plus des solutions concrètes.
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