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Gabon : Le PDG plaide à son tour pour une régulation plus forte des réseaux sociaux afin d’en limiter les abus
Publié le jeudi 20 fevrier 2020  |  LaLibreville.com
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© Reuters par Dado Ruvic
Au Gabon, lors de la crise post-électorale, les réseaux sociaux ont été verrouillés
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Face aux dérives des réseaux sociaux, qui ne sont pas sans conséquences dans la vie réelle, comme l’a dramatiquement démontrée la journée du 24 janvier dernier à Libreville, les appels à plus de régulation se multiplient au Gabon. Après le CLR et des organisations de la société civile, c’est au tour du groupe parlementaire du parti majoritaire de plaider en ce sens.

Face à ce qu’il considère comme un danger pour la stabilité du pays, le groupe parlementaire du PDG, ultra-majoritaires à l’Assemblée nationale (avec 98 députés sur 143, sans compter sa vingtaine d’alliés), a invité cette semaine le gouvernement à « faciliter le développement d’une réflexion pouvant aboutir à leur rationalisation et à leur régulation ».

Une proposition qui rejoint celle formulée fin janvier par un autre parti politique, le Centre des Libéraux Réformateurs (CLR) de Nicole Asselé (lire notre article), ainsi que courant février par des organisations de la sociétés civiles, à l’instar du Collectif 200120 (lire notre article).

La réflexion en faveur d’une plus grande régulation des réseaux sociaux où l’anonymat favorise l’injure, le harcèlement et les pires outrances, sans compter les fake news, dépasse largement le cadre du Gabon. Elle est devenue une préoccupation mondiale. En France, suite à l’affaire Benjamin Griveaux (du nom d’un candidat à la mairie de Paris dont les sextapes ont fuité sur les réseaux sociaux et qui a, du coup, été contraint de se retirer de la course à l’élection), le débat a été relancé et de plus en plus nombreux sont ceux à prôner la sévérité.

En la matière, il n’y a pas de fatalité. Certains pays arrivent mieux que d’autres à contenir les abus des réseaux sociaux. C’est le cas notamment de l’Allemagne ou, de façon plus contraignante, de la Chine. En la matière, c’est moins une question de maîtrise technique que de volonté politique.
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