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ANPN / Éviction de Joseph Okouyi : Lee White brouille les pistes
Publié le vendredi 14 fevrier 2020  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le ministre des Eaux et forêts, Lee White
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Nommé en juillet 2019, Vivien Joseph OKouyi OKouyi a été suspendu le 13 février de ses fonctions de secrétaire exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) par une décision du ministre des Eaux et Forêts. Suscitant l’étonnement et loin de faire l’unanimité, la décision est perçue, par les acteurs du milieu, comme l’aboutissement d’un sabotage orchestré par Lee White après son départ de l’ANPN. But de la manœuvre : cacher son mauvais bilan en coulant la structure. Les langues se délient.

Huit mois après sa nomination, Vivien Joseph OKouyi OKouyi vient d’être étonnamment suspendu de ses fonctions de secrétaire exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) par une décision du ministre des eaux et Forêts, Lee White, le 12 février. Son intérim sera assuré par Christian Tchemambela, jusque-là secrétaire exécutif adjoint.

Bagarre pour une dotation en carburant

Selon des sources concordantes du milieu, la suspension de Vivien Joseph OKouyi OKouyi est intervenue à la suite d’une bagarre avec son directeur financier en début de semaine sur un malentendu relatif à la répartition des bons de carburant. Si elle peut s’expliquer au regard du mobile, la décision étonne plus d’un. Ce, d’autant plus que Vivien Joseph OKouyi OKouyi avait été plébiscité et nommé par le même Lee White, suite à son entrée au gouvernement en qualité de ministre des Forêts, de la Mer et de l’Environnement, en juin 2019. Pour certains acteurs du secteur en revanche, la suspension d’Okouyi Okouyi est l’aboutissement du sabotage initié par Lee White lui-même après son départ de l’ANPN pour couler la boite et dissimuler les traces de sa gestion scabreuse.

Bilan de Lee White à l’ANPN : pas du tout reluisant

Dans la journée, bien de personnes jointes au téléphone ont commencé à livrer un bilan pas très reluisant du passage de Lee White à l’ANPN. On note que n’ayant plus de siège digne de ce nom, l’agence squatte désormais, à Akanda, des baraquements destinés aux écogardes. Elle devrait environ 400 millions de francs CFA d’arriérés de loyer à Batterie IV où son siège a longtemps été. Elle doit près de 600 millions de francs CFA à Gabon oil company (Goc), toujours pour le loyer. L’ANPN doit également 1 milliard de francs CFA à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et, à l’Agence française de développement (AFD), 1 million d’euros (plus de 650 millions de francs CFA) de dépenses non éligibles quant au projet Arc d’Émeraude financé dans le cadre de l’Accord de conversion de dettes (ACD) France-Gabon.

L’éjection de Vivien Okouyi ? «Il fallait s’y attendre ! ça ne devrait surprendre personne. C’est l’aboutissement du désordre orchestré par Lee White après son départ pour tuer l’ANPN et étouffer son mauvais bilan pour qu’on dise dès qu’il est parti tout s’est écroulé», renchérit un observateur gabonais imprégné des questions environnementales avant de poursuivre, explicatif : «La nomination de Vivien Joseph Okouyi Okouyi était faite à dessein. Lee White s’est arrangé à nommer quelqu’un qui allait lui obéir au doigt et à l’œil et qui allait précipiter la maison dans le gouffre, afin qu’on dise que les choses marchaient quand il était là et elles ont coulé après son départ».

Lee White aime les illettrés

Dans la même veine, un cadre de l’agence, émet sous anonymat, des doutes sur les capacités intrinsèques de Christian Tchemambela, successeur intérimaire d’Okouyi Okouyi à bien diriger l’ANPN. «Il n’y a rien attendre de lui. D’une instruction sommaire, il servait du thé à Lee White. Sa nomination s’inscrit dans le prolongement du plan machiavélique de Lee White pour tuer l’ANPN».

Et un militant d’ONG environnementale d’enfoncer le clou, comme si tout le monde s’était passé le mot : «Lee White aime les illettrés. C’est la raison pour laquelle il les nomme. Il veut absolument que l’ANPN s’écroule pour dissimuler sa mauvaise gestion. Il veut surtout faire croire à l’opinion qu’il était le seul bon manager et qu’après lui c’est le déluge. En clair, le travail de Lee White est en train de cracher son venin. Voilà la réalité !». Question : en quittant l’ANPN pour le gouvernement, l’ancien patron des parcs nationaux a-t-il procédé à une rupture de gestion ?
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