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Gabon : Accusé de diffuser de fausses informations, le français Bolloré sommé par le ministre des Finances de présenter ses excuses
Publié le mercredi 12 fevrier 2020  |  LaLibreville.com
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© Gabon Review par Griffin Ondo Nzuey
Pour Jean-Marie Ogandaga, ministre de l’Economie, le Gabon est un des meilleurs partenaires de la Banque mondiale en Afrique centrale.
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Le ministre de l’Economie Jean-Marie Ogandaga a convoqué lundi 10 février la direction générale de la société Bolloré Transport & Logistique au Gabon en raison, dit-il, de « la diffusion par ses services d’informations factices » portant sur le logiciel Sydonia World exploité par la direction générale des Douanes et des Droits indirects.

Il ne décolère pas. Depuis la diffusion il y a quelques jours d’une note interne au sein de la société Bolloré Transport & Logistique faisant état de « bugs » et autres dysfonctionnements en lien avec le nouveau logiciel de gestion d’exploitation de la Direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI), Jean-Marie Oganda est mécontent. D’autant plus que, dans sa note, l’entreprise française pointe également du doigt la non maîtrise de l’outil par la DGDDI, les transitaires et la disparition des données antérieures à son déploiement initié le 13 janvier dernier.

Des accusations graves que réfute catégoriquement le ministre de l’Economie, qui exerce la tutelle sur la DGDDI. Celui-ci évoque des « informations erronées jetant le discrédit sur un outil performant développé par la CNUCED et implanté dans 85 pays ». Il confirme à l’inverse le bon fonctionnement de ce logiciel dont, soutien-t-il, « l’exploitation a permis d’enregistrer une hausse des recettes douanières ».

Au terme de son entretien avec les représentants de la société Bolloré, Jean-Marie Ogandaga a exigé des excuses pour, indique le communiqué du ministère, « le tort causé au gouvernement, à l’administration des douanes et aux partenaires techniques et financiers qui accompagnent le Gabon dans ses réformes. »

Une réaction qui en dit long aussi sur la perte d’influence du groupe Bolloré au Gabon, aujourd’hui supplanté par d’autres entreprises en provenance notamment des pays émergents, à commencer par le singapourien Olam.
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