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Gabon : Ali Bongo pourtant «aux commandes» mais toujours absent de la scène internationale !
Publié le mardi 11 fevrier 2020  |  Gabon Media Time
IXème
© Présidence par DR
IXème session extraordinaire du Sommet des Chefs d`État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l`Afrique Centrale (CEEAC)
Mercredi 18 décembre 2019. Gabon. Convoqué par le Président en exercice de la CEEAC et Président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, ce sommet est consacré à l`examen et l`adoption de plusieurs textes relatifs à la réforme de cette organisation régionale.
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Le 33e sommet de l’Union Africaine s’est ouvert le dimanche 9 février 2020 à Addis-Abeba et s’achèvera ce lundi 10 février. Si le Gabon y est par la présence du ministre des Affaires étrangères Alain Claude Bilie-by-Nze, les observateurs de la politique gabonaise n’ont pas manqué de souligner l’absence remarquée du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba dont la communication présidentielle et gouvernementale avait pourtant annoncé le retour sur la scène internationale après son accident vasculaire cérébral.

L’accident vasculaire survenu le 28 octobre 2018 à Riyad en Arabie saoudite, avait suscité crainte et doute sur la santé du président de la République Ali Bongo Ondimba. Nonobstant une reprise de ses activités de Chef d’Etat, l’opinion sceptique, s’était dit guère convaincue par la com gouvernementale laquelle consistait essentiellement à faire admettre, voire à imposer dans l’opinion, l’idée selon laquelle le Chef de l’Etat, souverain, serait toujours et ce de façon exclusive, aux commandes du navire Gabon.

Le « Ali Bongo aux commandes » était ainsi détruit, déconstruit, démonté et réduit à une simple tautologie de la communication présidentielle dirigée à l’époque par Ike Ngouoni, porte parole de la Présidence de la République. Le sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) tenu à Libreville du 16 au 18 décembre 2019 dernier avait été l’occasion choisie par la communication gouvernementale pour répondre aux salves de l’opinion et de l’opposition qui sans cesse avaient attaqué l’exécutif sur l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba et partant sa capacité à diriger le pays. Bilie-by-Nze en personne avait soutenu à l’opinion au moment de la tenue de la CEEAC que « Oui, c’est son retour sur la scène diplomatique internationale ».

Cette même opinion qui a découvert surprise, le communiqué de presse du ministère des Affaires étrangères, annonçant la tenue du sommet de l’UA mais précisant que c’est bien Alain Claude Bilie-by-Nze qui « représentera le président de la République, Chef de l’Etat, son Excellence Ali Bongo Ondimba à la conférence et aux événements de haut niveau qui impliqueront le Gabon…». Douche froide, alors qu’on attendait le chef de l’Etat confirmer les propos de son ministre des Affaires étrangères, il s’est à nouveau fait remarquer comme d’ordinaire, lui le « bien portant » par son absence à laquelle ses homologues ont dû par la force des choses s’y habituer. Quid alors de son retour sur la scène politique internationale?

Le néant! L’opinion s’est rendu compte désabusée qu’il ne s’agissait là encore que d’une vaste opération de fumisterie. Sauf à croire, pour Ali Bongo Ondimba, Julien Nkoghe Bekale and cie, que sa scène internationale à lui, ne se limite qu’au Gabon et nulle part ailleurs. En décembre déjà un observateur avisé de la vie politique gabonaise avait fait ledit constat. « Il est plus facile d’opérer son retour sur la scène diplomatique internationale quand c’est l’international qui vient à toi plutôt que l’inverse. Nous verrons bien ce qu’il en sera quand il s’agira du contraire. Car déjà, c’est mal amorcé que de constater que des homologues sont accueillis au bas de la passerelle par des personnalités de seconde importance ».

Des maladresses, une communication tâtonnante et inefficace qui n’ont pour effet que d’accroître les doutes sur la santé du Chef de l’Etat et sur sa capacité à conduire le pays. Ce énième sommet de l’union Africaine et cet énième absence vient de mettre le Gabon devant ses propres turpitudes.
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