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Gabon : Aucun acte de torture ou de viol n’a été commis en prison sur les détenus de l’opération Scorpion, conclut une enquête interne
Publié le lundi 10 fevrier 2020  |  La Libreville
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© Gaboneco par dr
prison centrale de libreville
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Le procureur de la République, André Patrick Roponat a démenti vendredi 7 février les allégations selon lesquelles l’ex-DG de la GOC, Christian Patrichi Tanasa, et l’ex-ministre et député, Justin Ndoundangoye, deux proches de Brice Laccruche Alihanga, placés fin novembre et courant décembre sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, auraient été torturés dans leur cellule il y a une dizaine de jours.

C’est une enquête fouillée qui a été diligentée à Sans famille, auprès des personnels de la prison, mais aussi des détenus présumés victimes d’actes de torture et de leurs co-détenus. En outre, des analyses médicales ont été réalisées. Celles-ci n’auraient rien révélé, selon le procureur, qui a ajouté qu’en outre, tant les présumés victimes que leurs co-détenus n’ont pas corroboré les allégations des avocats qui cette semaine (pour ceux de Justin Ndoundangoye) et la semaine dernière (pour Christian Patrichi Tanasa) ont évoqué des actes de torture et des sévisses sexuelles qu’auraient subi leurs clients.

« Il ressort de ce rapport que les faits dénoncés par les avocats de messieurs Patrichi Christian Tanasa et Justin Ndoundangoye ne sont pas formellement établis et que les événements décrits ne se sont pas déroulés », a affirmé le procureur de la République.

Les déclarations des avocats de Patrichi Christian Tanasa (Me Anges Kevin Nzigou) et de Justin Ndoundangoye (Me Calvin Job notamment) avaient, à l’époque, été reçues avec beaucoup de circonspection et de suspicion tant en raison des faits allégués que du contexte (lire nos articles ici et ici). Pour beaucoup, il est difficile de penser que les autorités, se sachant tout particulièrement épiées dans le cadre de l’opération Scorpion, aient pu se tirer une telle balle dans le pied.
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