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Doing business : Le Gabon veut maximiser sur les réformes
Publié le mercredi 5 fevrier 2020  |  Gabon Review
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Pour améliorer son score dans le prochain classement Doing business de la Banque mondiale, le Gabon compte faire le maximum des réformes qui devraient aboutir à une amélioration du climat des affaires. Les 23 réformes identifiées étaient à l’ordre du jour d’un conseil interministériel, le 4 février.

Selon la Banque mondiale, une réglementation inefficace ou inadéquate peut étouffer l’activité entrepreneuriale et la croissance des entreprises. Pour l’institution financière qui insiste sur la nécessité de réformer, les pesanteurs réglementaires sont susceptibles d’entretenir l’évolution de certaines entreprises dans le secteur informel ou de les amener à une délocalisation dans des pays où le climat des affaires est plus favorable. Un état de fait qui mine le climat des affaires de certains pays et qui a amené le Gabon à piétiner à la 169e place mondiale dans le rapport Doing business (DB) 2019.

Pour améliorer son classement, le pays a identifié 23 réformes qui étaient à l’ordre du jour d’un Conseil interministériel présidé par le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale, le 4 février. Selon le ministre de la Promotion des investissements, des partenariats publics-privés, chargé de l’amélioration de l’environnement des affaires, il s’est agi «de réaffirmer la volonté du chef de l’État à travailler dans l’amélioration de notre climat des affaires». «Et c’est pour ça que nous avons arrêté ce nombre de réformes qui vont permettre de lutter contre le secteur informel et qui ont pour objectif la croissance économique, et surtout de rendre notre pays plus compétitif», a déclaré Carmen Ndaot.

Selon la Banque mondiale, entre le DB 2019 et celui de 2020, 115 économies du monde ont engagé au total 294 réformes de nature à améliorer l’environnement des affaires. L’institution assure que depuis le lancement de l’étude DB il y a 17 ans, 178 économies ont mis en œuvre 722 reformes portant sur la création d’entreprises et la réduction des barrières à l’entrée sur le marché.

Cependant, souligne-t-elle, malgré ces améliorations, il subsiste des écarts considérables entre économies développées et en développement pour la plupart des indicateurs mesurés. Elle note néanmoins que dans «la quasi-totalité des économies du monde il est possible de simplifier les règles et d’accélérer les procédures pour faciliter les affaires, libérer l’esprit d’entreprise et permettre à l’activité économique d’atteindre son plein potentiel». Une optique dans laquelle s’inscrit le Gabon qui souhaite, entre autres, mettre en place un Code des investissements.

«Le Code des investissements est aussi l’un des éléments qui sont mis en place pour faire la promotion des investissements. Dans le Doing business, le Gabon est aujourd’hui à la 169e place, notre ambition c’est d’améliorer ce score, de faire le maximum des réformes pour montrer que nous sommes vraiment engagés dans la voie de la compétitivité et dans la voie de la facilitation des affaires», a dit Carmen Ndaot. Ce qui devrait participer à l’amélioration du climat des affaires et par conséquent, aider le secteur privé identifié comme moteur de croissance dans le cadre du Plan de relance de l’économie (PRE) à se développer.
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