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Violences du 24 janvier au Gabon : Le CLR condamne et propose, le PDG ne dit mot
Publié le vendredi 31 janvier 2020  |  LaLibreville.com
Nicole
© Autre presse par DR
Nicole Asselé, Ex-DG de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS)
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Alors que le Centre des libéraux réformateurs (CLR) a réagi mardi à la vague de violences née des rumeurs d’enlèvements d’enfants véhiculées sur les réseaux sociaux, le parti majoritaire, lui, se mure dans un étonnant silence.

Ce mardi, par voie de communiqué lu sur Gabon 1ère par son délégué général, Jean Henri Bernard Revignet-Ingueza, le Centre des libéraux réformateurs (CLR) le parti de Nicole Assélé, a appelé « les autorités compétentes et les instances de régulation » à se pencher sur un plan de surveillance des réseaux sociaux.

En clair, le CLR demande aux députés d’élaborer un texte de loi autorisant la surveillance des réseaux sociaux. Pour ce parti centriste, c’est désormais une nécessité comme l’a encore montré l’actualité.

Les rumeurs persistantes d’enlèvements d’enfants véhiculées sur les réseaux sociaux ces derniers jours sont à l’origine vendredi 24 janvier dernier d’une journée de violences à Libreville. Deux hommes, innocents, ont été sauvagement lynchés par la foule, sans compter de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels.

Ce que ne manque pas de rappeler le CLR dans sa communication. « En réponse à cette atmosphère de peur et terreur, visiblement entretenue sur les réseaux sociaux par des groupes d’individus, s’employant à alimenter une psychose généralisée de nature à mettre à mal l’État de droit est apparue une inclination à recourir à la constitution d’organisations d’autodéfense ainsi qu’à l’exercice d’une justice populaire », a déploré le CLR.

Le CLR, parti allié à la majorité présidentielle, en dépit de récentes bisbilles, a le mérite de prendre publiquement la parole au sujet des dramatiques événements du 24 janvier dernier et de faire des propositions afin de remédier aux causes qui y ont présidé.

Une attitude qui tranche avec celle du parti au pouvoir, le PDG. Depuis le début des événements, son secrétaire exécutif, Eric Dodo Bounguendza, à l’instar des autres responsables du mouvement, a fait le choix de se terrer dans un assourdissant silence.
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