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89 personnes déférées suite aux violences nées d’enlèvements présumés d’enfants (Procureur de la République)
Publié le jeudi 30 janvier 2020  |  Agence Gabonaise de Presse
André-Patrick
© Autre Presse Radio par DR
André-Patrick Roponat, nouveau procureur de la République
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Dans une communication parvenue à l’AGP tard dans la nuit du mardi 28 au mercredi 29 janvier 2020, André Patrick Roponat, Procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, a relevé qu'à ce jour, 89 personnes ont été déférées au parquet de Libreville, dont 5 placées sous mandat de dépôt, suite aux présumés enlèvements qui continuent de défrayer la chronique. Ils vont comparaître le vendredi 31 janvier par la procédure de flagrant délit.

Selon le procureur de la République, sur les 89 personnes déférées, 66 sont mises hors de cause, 18 dont les procédures ont été mises en instance pour raisons d'enquêtes et 5 placées sous mandats de dépôt, en attendant leurs comparutions, vendredi prochain, devant le tribunal correctionnel par la procédure de flagrant délit, a-t-il indiqué.

M. André Patrick Roponat réagissait suite à la psychose née des présumés enlèvements répandus dans l'opinion via les réseaux sociaux et autres médias, occasionnant la mort de deux compatriotes, Patrick Eyéghé et Stanislas Maba Ngoua, victimes d'une justice populaire. L'ouverture de l'enquête a permis d’interpeller puis déférer plusieurs personnes au parquet de la République depuis le mardi 28 janvier 2020.

Ces derniers devront répondre des faits de participation à un attroupement armé ayant troublé l'ordre public, diffusion de fausses nouvelles et outrage à agents dans l'exercice de leurs fonctions.

En vertu de l'article 4 du code de procédure pénale et par souci de rectification d'erreur susceptible de se répandre dans l'opinion publique, André Patrick Roponat a tenu à préciser, à titre pédagogique, que toute personne qui subit un dommage a le droit de saisir la justice, afin de voir l'auteur de ce dommage condamné à le lui réparer.

Il a rappelé que les réseaux sociaux ne devraient servir à détruire la vie d'autrui, précisant que force restera à la loi. Les interpellations et les auditions se poursuivent, a-t-il indiqué.

Notons que le parquet de la République n'a reçu aucune plainte relative à un enlèvement d'enfants, justifiant cette vague de violence.

Sidney Mbina
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