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Gabon : suspension de grève et appel à la reprise du travail
Publié le mardi 28 janvier 2020  |  Gabon Media Time
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© Autre presse par DR
Signature d`un protocole d`accord entre le gouvernement et les organisations syndicales signataires du préavis de grève du 17 janvier
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Reçu ce lundi 27 janvier 2020 à leur demande par le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale, les organisations syndicales signataires du préavis de grève du 17 janvier dernier viennent d’obtenir une première victoire dans cette bataille contre le gouvernement, autour de la révision du Code du travail. En effet, comme le stipule le compte rendu des échanges signés par l’ensemble des participants, il a notamment été convenu de l’organisation d’une session plénière à partir du 3 février prochain, et surtout de la reprise effective du travail.

«Nous, organisations professionnelles des travailleurs signataires du préavis de grève générale d’avertissement du 17 janvier 2020 (…) annonçons la conclusion d’un accord avec le gouvernement ce lundi 27 janvier 2020 », tel était le principal message au sortir de la rencontre de ce lundi 27 janvier 2020 entre les organisations syndicales et le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale. Alors que la grogne s’intensifiait d’heures en heures, la rencontre de ce lundi à la Primature a permis d’apaiser les tensions.

En effet, si les organisations syndicales signataires dont l’ONEP, le SYNTEE+, le SYNATIEX, ou encore le SYLTRA-GSEZ PORTS, présentent lors de la rencontre ont tout d’abord fustigé l’accord du 22 janvier dernier, entre le gouvernement et les deux confédérations syndicales (CGSL et COSYGA), elles se sont néanmoins engagées à « ouvrir une plénière sur le projet de réforme du Code du travail avec l’ensemble des partenaires sociaux à partir du 03 février 2020 sur une période qui ne saurait toutefois excéder 15 jours ».

Organisée dans un format qui permettra à chaque organisation professionnelle d’inviter deux représentants lors des débats, cette session plénière est annoncé dans un contexte socio-économique délicat. C’est d’ailleurs en vue de « préserver la paix sociale et pour ramener la sérénité », qu’elle a été décidée, nonobstant le fait qu’elle constituait une revendication majeure des organisations syndicales.

Par ailleurs, comme on peut le souligner dans le compte rendu, « aucun salarié ne sera sanctionné ou inquiété pour sa participation ou pour le rôle qu’il aura joué dans la grève déclenchée le 23 janvier 2020 », une décision qui s’inscrit durablement dans la poursuite des négociations, et qui a conduit les organisations syndicales à suspendre le mouvement et à annoncer la reprise du travail dès ce mardi 28 janvier.
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