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Enlèvements supposés : L’Union nationale dénonce
Publié le lundi 27 janvier 2020  |  Gabon Review
François
© Autre presse par DR
François Ondo Edou Sécrétaire exécutif adjoint de l`Union nationale
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L’Union nationale (UN), parti de l’opposition, n’est pas resté insensible à la montée de tension enregistrée le 24 janvier, à la suite de présumés enlèvements d’enfants dans plusieurs quartiers de Libreville. Le vice-président et porte-parole de l’UN, François Ondo Edou, a critiqué la gestion de cette crise par le gouvernement, notamment dans sa capacité à protéger ses citoyens.

Les événements survenus le 24 janvier et ayant perturbé la quiétude des Gabonais sont considérés comme graves par l’Union nationale (UN). Ce parti qui les a condamnés a surtout indexé l’incapacité du gouvernement à agir promptement pour assurer la sécurité des biens et des personnes. «Depuis quelques heures, des images d’une violence inouïe inondent les réseaux sociaux: mise à mort d’individus qui auraient tenté d’enlever des enfants à la sortie de tel ou tel établissement scolaire, mise à feu de véhicules censés appartenir aux auteurs de ces actes, marches de protestation de lycéens ou collégiens déterminés à en finir avec cette vague d’enlèvements», tel est le résumé de cette macabre journée du 24 janvier 2020 qu’a fait le porte-parole de l’UN.

Selon François Ondo Edou, l’affaire a pris des proportions exceptionnelles au point qu’on a assisté à la mise en place d’une justice populaire qui a d’ailleurs conduit à la mort d’un compatriote. S’il a fustigé «le silence du gouvernement» ainsi que son «immobilisme suspect» dans cette affaire d’enlèvements d’enfants, il s’est étonné également de la sortie du porte-parole du gouvernement qui, quelques jours auparavant, estimait que des personnes ou groupes de personnes alimenteraient, de façon irrationnelle et irresponsable, une certaine psychose au sein de la population.

«Comment de telles scènes, vécues par des Gabonais dans leurs quartiers et villages, ne peuvent-elles pas créer cette psychose que le gouvernement semble redouter sans initier aucune action significative ?», s’est demandé le cadre de l’UN. Ce dernier rappelle au Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, que «l’une des premières missions d’un gouvernement responsable est d’assurer la sécurité des personnes et des biens dans l’espace géographique qu’occupe le pays».

«Les Gabonais attendent que les forces de sécurité et de défense se consacrent à cette tâche primordiale, en faisant toute la lumière sur ces disparitions d’enfants et en mettant aux arrêts tous les auteurs de ces crimes et leurs complices», a-t-il dit, insistant par ailleurs sur le fait que «les Gabonais attendent de la justice la même célérité que celle enregistrée lors de l’Opération Scorpion, avec les moyens disproportionnés utilisés à l’occasion».
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