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“Nous voulons aller sur la base de la redynamisation et l’autonomisation économique du genre dans la filière café”, Ismaël Ndjewe Ndomba
Publié le samedi 25 janvier 2020  |  InfosGabon
Ismaël
© Autre presse par DR
Ismaël Ndjewe Ndomba, secrétaire exécutif de l’Agence des cafés Robusta d’Afrique et de Madagascar (ACRAM)
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Le secrétaire exécutif de l’Agence des cafés Robusta d’Afrique et de Madagascar (ACRAM) donne les objectifs de la 8eme assemblée générale de l’institution qui se tient à Libreville depuis le 22 janvier 2020.

Infos Gabon : Libreville accueil depuis mercredi la 8eme assemblée générale de l’ACRAM, quels sont les objectifs poursuivis et si vous pouvez nous expliquer le thème retenu en quelques mots ?

Ismaël Ndjewe Ndomba : Tout simplement partir sur un nouveau cap, le nouveau cap est la dotation de l’ACRAM d’un secrétariat exécutif ce qui n’existait pas avant et nous allons sur la base de cette réforme avec des résultats plus concrets. Et les thématiques qui seront développées durant cette assemblée générale parleront d’elles même.

La recherche qui est basée sur un projet régional en vue d’améliorer la qualité et la productivité des cafés. L’idée est venue des chercheurs africains qui sont présents aujourd’hui, et avec eux nous voulons voir à quel niveau se situe le projet et quelles sont les perspectives qui permettront de dégager pour emmener les décideurs et impliquer tous les acteurs de la filière café à intervenir.

Le deuxième aspect qui nous tient à coeur et qui sera au centre des assises de Libreville c’est la question de l’approche genre. Et nous voulons aller sur la base de la redynamisation et l’autonomisation économique du genre dans la filière café. Pour emmener les femmes à s’impliquer d’avantage et à être mieux considérées, représentatives dans la chaine de valeur où elles sont faiblement valorisées et reconnaître leurs efforts qui ne sont pas reconnus à leur juste valeur.

Donc avec celles qui sont présentes et les jeunes, nous nous retrouverons pour voir comment replacer la femme en lui donnant des revenus nécessaires, en les encadrant et voir comment les accompagner pour qu’elles soient des actrices à part entière dans la filière café.

Infos Gabon : vous avez dit auparavant que l’Afrique était le numéro 1 de la production du café dans le monde, qu’est-ce qui peut justifier cette régression ?

Ismaël Ndjewe Ndomba : Il y a deux façons d’apprécier la production de café en quantité et en qualité, l’Afrique reste un bon producteur de café en terme de quantité, nous sommes sur le Robusta qui fait de nous un producteur assez margina. Cette régression est liée au faite que la recherche, le développement et les producteurs ne cohabitent pas comme ailleurs où il y a des instituts de recherche qui sont entièrement dédiés à l’amélioration des performances du café. Ce qui n’est pas le cas de plusieurs de nos pays et c’est pourquoi nous sommes là aujourd’hui pour que nous emmenons l’ACRAM à s’impliquer d’avantage vers la recherche dans le secteur café.

Vous avez par exemple l’Inde ou le Vietnam qui sont des références, aujourd’hui des pays qui des années antérieures étaient dernière l’Afrique sont aujourd’hui devant notre continent. Cette révolution s’explique par un investissement dans la recherche qui fait que ces pays produisent par exemple 5 tonnes l’hectare, contrairement à nous qui produisons 300 kg l’hectare. Vous voyez donc les efforts que nous devons fournir afin de permettre aux producteurs de jouir de leur activité.

Infos Gabon : Quels sont justement les pans sur lesquels vous comptez vous appuyer pour améliorer toutes ces pesanteurs ?

Ismaël Ndjewe Ndomba : Oui, comme je l’ai dis plus haut que les chercheurs se penchent sur le projet régional qui concerne le Gabon, le Togo, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo et le Cameroun qui feront des propositions au cas par cas selon les pays, qui devront être présentées aux autorités. Et c’est à partir de là qu’une stratégie commune sera et découlera un projet solide et des perspectives seront dégagées.

FIN/INFOSGABON/SMM/2020
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