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Paix et sécurité en Afrique : ouverture à Libreville des travaux du 7ème séminaire de haut niveau
Publié le mardi 14 janvier 2020  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Le Premier ministre Julien Nkoghe Békalé
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Le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Békalé a ouvert ce lundi à Libreville, les travaux du 7e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, qui se tient du 13 au 14 janvier 2020, sous le thème «Faire taire les armes en Afrique, créer un environnement favorable pour les enfants en situation de conflits armés».

Les échanges de ce 7ème séminaire du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) porteront principalement sur la résolution des conflits armés sur le continent, avec un intérêt porté sur la situation des enfants en Afrique durant les conflits armés.

En ouverture des travaux, le Premier ministre Julien Nkoghe Bekalé, s’est félicité de la tenue de cette rencontre de haut niveau en terre gabonaise, avant d’interpeller l’assistance sur l’importance de la question de ce séminaire.

«Au regard du caractère alarmant de la situation, il y’a lieu de dépasser le cap des indignations et des émotions pour œuvrer à une mobilisation davantage conséquente de voir susciter des actions plus fructueuses sur le sort des enfants sur ces théâtres d’opération. Une grave tragédie se joue devant nous. Les violences graves dont ils sont victimes concernent notamment les meurtres, la participation forcée aux hostilités, l’esclavage sexuel, l’utilisation comme bouclier humain et les attaques contre les écoles et les hôpitaux, voir les églises avec les répercussions sur l’accès à l’éducation et la santé», a- t-il déclaré, ajoutant «le défis majeur est désormais double, il réside non seulement dans l’exercice qui vise à amener tous les Etats concernés par les situations de crise à adhérer à ce cadre juridique, mais aussi et surtout, à le mettre réellement en œuvre».

Poursuivant son allocution, il a réaffirmé qu’en tant qu’Etat membre de l’UA et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale, le Gabon apporte sa contribution dans les réponses aux défis que l’Afrique doit relever en termes de mesures plus adaptées aux enjeux de l’heure, dans le strict respect des attentes des populations.

Le Chef du gouvernement a enfin souhaité que ces deux jours d’échanges soient fructueux et pertinents en vue d’apporter de solutions sur cette question alarmante des enfants Africains en situation de conflits armés.

Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Alain Claude Bilié-By- Nzé, a une fois de plus salué la tenue de cette session au Gabon. Une action qui représente selon lui, une marque de reconnaissance du rôle joué par le Gabon dans le traitement des questions de paix et sécurité sur le continent et au-delà.

S’exprimant à son tour sur le thème de cette réunion, le ministre des Affaires étrangères gabonais, a relevé l’importance de celui-ci, qui cadre avec la vision de l’agenda 2063, à savoir la construction d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique, représentant une force dynamique sur la scène mondiale.

«Les acteurs majeurs de cette Afrique de demain vers lesquels se portent nos ambitions sont précisément les enfants, et qui actuellement sont parfois en prise à des conflits armés et livrés aux pires défis », a-t-il déploré, avant d’exhorter «Ils sont les agents clés du changement sociale de la croissance économique et de la paix durable, de la sécurité et du développement. S’intéresser à leur situation c’est indéniablement contribuer à créer les conditions du développement propice du continent», a-t-il dit

Le Commissaire à la Paix et à la Sécurité au Conseil de Sécurité des Nations unies, Smail Chergui, a félicité le Gabon pour son hospitalité, rappelant par la suite l’objectif de cette rencontre réunissant les pays membres de l’UA.

«Notre séminaire vient à propos, nous inviter à la recherche des meilleurs solutions possibles, aux situations de conflits notamment au Soudan du Sud, en Lybie, en République Centrafricaine et dans la région du Sahel», a-t-il indiqué.

Le ministre burundais des relations extérieurs et de la coopération, par ailleurs président du CPS pour le compte de ce mois de janvier, Ezéchiel Nibigira a quant à lui, interpellé l’assistance en vue de protéger les générations à venir. «Nous devons faire taire les armes pour offrir un cadre d’épanouissement aux générations futures», a-t-il lancé.

Selon les chiffres révélés par le CPS de l’UA, 1/5 des enfants présents en zone des conflits sont africains, soit 152 millions d’enfants.

Conçue comme une plateforme de concertation et d'harmonisation, la retraite du Conseil de paix et de sécurité vise à faire le point sur la situation sécuritaire du continent, et à déterminer les lignes directrices qui devront guider les positions africaines aux Nations Unies. C’est la seconde fois que cette session se tient à Libreville après quatorze ans.

Cette rencontre voit la participation de l’ensemble des membres du gouvernement, les diplomates ainsi que les représentants des organismes des Nations unies (ONU) et de l’Union africaine (UA).

Dominique Ada Mboulou
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