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Tags à Port-Gentil : L’avocat de David Pandjo convaincu de son innocence
Publié le vendredi 3 janvier 2020  |  Gabon Review
Gabon
© Autre presse par D. R.
Gabon : Un activiste anonyme sur les réseaux sociaux confondu à cause de ses tags à Port-Gentil
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Arrêté depuis près d’une semaine, David Pandjo Ngoma semble ne pas être l’auteur des tags inscrits sur les murs du siège de la BEAC à Port-Gentil. Le 2 janvier sur RFI, son conseil Chansel Guissiga l’a disculpé, soutenant que les mêmes tags défiant les enquêteurs ont été inscrits récemment sur le mur d’un établissement scolaire, alors que son client est en détention.

Avocat à Port-Gentil, Me Chansel Guissiga s’est exprimé le 2 janvier sur Radio France internationale (RFI) pour disculper David Pandjo Ngoma, poursuivi pour destruction des biens publics et outrage au chef de l’État.

«David Pandjo Ngoma n’est impliqué en rien dans cette affaire. D’autant que le jour où il est censé avoir commis ces actes, il était à son poste où il assure le gardiennage dans une entreprise. Ses collègues et son supérieur hiérarchique ont confirmé qu’il n’a jamais quitté son poste. Alors à quel moment a-t-il posé ces écrits ?» s’est interrogé Chansel Guissiga.

Compagnon de Féfé Onanga, soutien indéfectible de Jean Ping à Port-Gentil, David Pandjo Ngoma alias Peter Brady Akewa est détenu depuis plusieurs jours à la Direction générale de recherches (DGR) de la capitale économique. Le jeune activiste est soupçonné d’être l’auteur des tags anti-pouvoir inscrits sur les murs du siège local de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).

Or, à en croire son conseil, les gendarmes semblent s’être trompés de cible. «Au moment où mon client est en garde à vue, les tags de même couleur, ayant la même calligraphie et contenant les mêmes revendications observées sur les murs du siège de la BEAC quelques jours plus tôt, ont été retrouvés sur un mur d’un établissement scolaire à Port-Gentil».

Mieux, précise l’avocat, dans ces nouveaux écrits l’auteur défie les enquêteurs: «Enquêteurs de merde !! Me voici, je suis toujours libre». Tous ces éléments, estime l’avocat, «démontrent que les agents de la Direction générale des recherches (DGR) ne détiennent pas la bonne personne dans leurs cellules».
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